Reflektor, la future salle de concert liégeoise fait polémique

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Le 4 mars prochain, une nouvelle salle de concert sera inaugurée à Liège. La Ville a adopté lundi soir, lors du conseil communal de Liège, la convention qui la lie avec l’exploitant des lieux, l’asbl Festiv@Liège, organisatrice des Ardentes. Un texte qui a fait débat entre les élus.

Au terme d’un appel d’offres international, c’est l’asbl Festiv@Liège qui avait remporté en 2011 l’exploitation du Reflektor, nouvelle salle de concert de 600 places qui a été construite à la Cité Miroir pour remplacer l’ancienne Soundstation.

La Ville de Liège étant propriétaire des lieux, elle a établi une convention qui la lie à l’exploitant, dont les termes ont été présentés lundi lors du conseil communal. Le texte prévoit que l’asbl devra verser une redevance de 3.500 euros par mois, soit 42.000 euros indexables par an pendant 10 ans. Elle prendra à sa charge les frais énergétiques et les taxes, sauf le précompte immobilier, à charge de la Ville.

Cette convention a soulevé des interrogations de la part des partis de l’opposition. Ecolo craint par exemple que le lieu ne se transforme en endroit de clubbing, au détriment des établissements du Carré et des habitants alentours. Le parti estime aussi que ce n’est pas à la Ville de prêter le précompte immobilier, puisqu’il s’agit selon lui d’une activité commerciale. Bénédicte Heindrichs, cheffe de groupe, a estimé que les 3.500 euros par mois étaient un montant trop faible pour pouvoir garantir le maintien de l’outil à terme.

Le MR quant à lui a souligné que ces 3.500 euros mensuels étaient bien inférieurs au prix de location en centre-ville, alors que la vente des tickets devrait rapporter entre 7.000 et 18.000 euros par concert.

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