
Ravi Shankar est mort, le sitar dans le rock en 5 morceaux
Le maître indien du sitar, décédé ce mardi à San Diego à l’âge de 92 ans, a laissé une empreinte profonde dans la musique occidentale depuis les années 60. Retour en cinq morceaux sur l’instrument auquel Ravi Shankar a donné ses lettres de noblesse.
C’est en 1956, à l’âge de 36 ans, que le père de Norah Jones et Anoushka Shankar se produit pour la première fois en Amérique et commence sa « mission » de popularisation de la musique indienne. Mais le sitariste n’accèdera sans doute à la véritable popularité que lorsque, après avoir pris le Beatle George Harrison sous son aile, ce dernier fera usage de l’instrument sur le morceau Norwegian Wood (This Bird Has Flown) paru sur l’album Rubber Soul en 1965.
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Norwegian Wood n’est pourtant pas officiellement le premier morceau à introduire le sitar dans le rock. Quelques mois plus tôt, les Yardbirds -période Jeff Beck- enregistraient Heart Full of Soul avec un musicien sitariste, mais la chanson ne sortira que plus tard dans cette version.
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Alors que Harrison utilise le sitar à tout va sur Revolver et Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Tomorrow Never Knows, Love You To, Within You Without You…), le Rolling Stone Brian Jones va lui aussi prendre goût à l’instrument hindouisant. Il en jouera d’ailleurs sur Paint It Black, ayant appris à jouer de l’instrument en s’inspirant de la technique de George Harrison.
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Il n’en faudra pas plus pour que le sitar se généralise dans la seconde moitié des années 60. Les Monkees, les Kinks, Scott McKenzie, les Mamas & the Papas, les Animals ou encore les Pretty Things jouent tous de la corde sympathique sur l’un ou l’autre morceau. Et en 1973, quand Jimmy Page s’intéresse à l’instrument, il pondra ce qui deviendra le Kashmir de Led Zeppelin, même si l’instrument n’est pas utilisé sur l’enregistrement final.
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Les Hollandais de Shocking Blue vont, eux, jusqu’à intégrer un sitariste omniprésent en la personne de Robbie van Leeuwen, comme sur ce Love Buzz, repris plus tard par Nirvana.
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Bonus 1: Metallica – Wherever I May Roam (parce que le sitar a aussi franchi les années 60/70)
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Bonus 2: The Beatles – Tomorrow Never Knows (parce qu’on ne pouvait tout simplement pas l’omettre)
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Bonus 3: Steely Dan – Do It Again (pour son solo de sitar)
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