Pukkelpop J3 – Sun, sun, sun!

© Olivier Donnet

Ca chauffe au Pukkelpop avec le rockabilly de Kitty, Daisy & Lewis et la pop électronique de Caribou…

Deux soeurs. Un frère. Papa Graeme à la guitare et maman Ingrid à la contrebasse. Kitty, Daisy & Lewis, c’est une affaire de famille. Et cette famille, c’est la famille Durham.

Le père qui exploite le studio d’enregistrement The Exchange. Une mère ancienne batteuse de The Raincoats… Les kids ont la musique qui leur coule dans les veines. Et leur veine, à
eux, c’est les années 50. Le rockabilly, le swing, la country, le R&B… C’est vintage jusque dans le look.

Puis aussi rudement bien foutu. Kitty, Daisy et Lewis, qui enregistrent à la maison sur du matériel certifié fifties, maîtrisent à eux trois neuf instruments. Ca balance. Ca fait du beatbox. De l’intro a capella jusqu’au solo de trompette d’un invité
jamaïcain, tout sonne comme en ce bon vieux temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Génial pour se dégourdir les jambes en attendant Caribou.


Dans le Château où l’air est irrespirable et la chaleur affolante, la bête, qu’on pourra revoir tout prochainement au Grand Mix (Tourcoing) et à l’Ancienne Belgique, est venue défendre Swim. Son dernier album. Tout le monde est en nage.

A l’exception d’un Melody Day aux relents dream pop, Dan Snaith vise le dancefloor. Acquis à la cause d’une dance music inventive jouée sur scène avec de vrais instruments. Un peu dans l’esprit, mais en plus frappé, du Whitest Boy Alive d’Erlend Oye. Caribou laisse ses empreintes dans les champs limbourgeois avec un final brûlant. Odessa et Sun. Le samedi au soleil…


Julien Broquet à Kiewit

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