Philippe Katerine a chroniqué le nouveau Kanye West pour nous

© REUTERS/Allison Joyce
Philippe Katerine

Invité spécial du Focus de la semaine, Katerine commente avec espièglerie et lucidité l’actu culturelle. Dont le nouvel album de Kanye West, Jesus Is King.

« La politique des auteurs » chère aux Cahiers du cinéma, c’est prendre en compte sérieusement toutes les oeuvres d’un « auteur » qu’on aime, même les oeuvres soit-disant plus mineures… Le Jesus Is King de Kanye West, je l’imaginais mineur éclairé généreusement par les chefs-d’oeuvre 808s & Heartbreak ou Ye et bien sûr Yeezus. Je pensais naïvement que le poids de l’Église en gospel assommerait le disque, mais pas du tout! Surprise! L’album est léger, malicieux et s’envole régulièrement de l’eau aux cieux les plus hauts. Souvent, la chorale est accélérée et l’absence de beats marqués défie l’apesanteur… Et par-dessus tout -divine joie-, c’est sensuel et même sexy, ce qui est finalement la moindre des choses quand on parle des dieux car, comme disait Nietzsche, « Je ne pourrais croire qu’à un Dieu qui saurait danser. »

Kanye West – « Jesus Is King »

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