Les Vismets ont lancé le premier Brussels Tour

© Olivier Donnet

Vendredi dernier, le groupe bruxellois enchaînait trois concerts le même soir, dans trois bars différents de la capitale. Suivez le guide!

Vendredi soir, un peu passé 20h. A la limite entre Saint-Gilles et Forest, au Bar du Matin. Les quatre Vismets lâchent Wasted Party, leur dancing machine à eux. L’assistance fait des bonds. On a beau se retrouver tout derrière, ne pas voir grand-chose, l’énergie est communicative. Pendant ce temps-là, les bières tournent. Entre les fûts sur lesquels s’acharnent Nico et ceux percés derrière le bar, il n’y a qu’un zinc. Santé!

La première étape du Brussels Tour est lancée, nouvelles série de concerts au concept limpide: un groupe, trois bars, pour trois gigs commando enchaînés sur une seule et même soirée. Les premiers à s’y coller étaient donc les Vismets. Les clients parfaits pour la formule. Et pas seulement parce que Dan et ses camarades jouaient quasi à domicile.

Après le Bar du Matin, les gaillards ont ainsi enchaîné avec le Belga, du côté de la place Flagey. Pour s’y rendre, la petite troupe avait même affrété un double-deck anglais aux couleurs du Brussels Tour… A bord, les chopes tournent. Du whisky aussi (le cadeau d’un fan)… Ambiance voyage scolaire par -9°C. A un moment, l’impériale s’arrête en double file: une descente au nightshop vient au secours des fumeurs en panne de clopes…

Arrivés finalement au Belga, c’est à nouveau la toute grosse affluence. Sur l’estrade montée devant la scène, le public est serré comme des sardines. Clair que les Vismets adorent ça, le jeu rapproché, le concert en forme de sprint. La frime? Le panache, Vultures of Tronica terminant l’étape ixelloise, dans le bruit et la fureur.

Il en reste une: le Marquee, club fameux du côté du Sablon. Une bonne façon de boucler la boucle. Sur le coup d’une heure du matin, après avoir retrouvé la disquette oubliée au Belga, le groupe entamera son dernier set sous le grand lustre. Dans la fumée, l’alcool et la sueur. Où l’on se dit alors qu’il est grand temps de céder le relais à Guillermo Guiz, prince de la nuit, et chroniqueur es-Night In, Night Out. On l’a échappé belle.

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Laurent Hoebrechts

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