Les cinq disques du moment à ne pas louper

Avant de rentrer dans la période des best of de fin d’année, voici encore cinq bons plans piochés dans les dernières sorties musicales, de Kurt Vile à André 3000

Kurt Vile, Back To The Moon Beach

Si certains font des albums de 25 minutes (…), Kurt Vile sort des EP de neuf morceaux qui avoisinent l’heure de jeu. Enregistrées sporadiquement ces quatre dernières années, les chansons de Back To Moon Beach forment un heureux pot-pourri (le principal intéressé qualifie le disque de compilation) où se mêlent des compositions originales, une version single de son morceau Cool Water mais aussi des reprises de Bob Dylan (Must Be Santa), de Wilco (Passenger Side) et même pour sa version vinyle de luxe de Charli XCX (Constant Repeat). (J.B.)

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André 3000, New Blue Sun

Sur son premier album sous son nom, André 3000 a laissé rimes et punchlines au placard. A la place, l’ex-rappeur d’OutKast a imaginé un disque de jazz new age cosmique. Oeuvre solo mais effort collectif, New Blue Sun a été réalisé en collaboration étroite avec Carlos Niño, musicien central de cette scène californienne qui navigue entre ambient, jazz, et électronica planante. Accompagné également de Surya Botofasina aux claviers et Nate Mercereau à la guitare, André 3000 alterne flûte en bambou, en bois, de type maya ou électronique. Et d’imaginer une musique planantes et spirituelle, rêvant à côté d’Alice Coltrane, Brian Eno ou Laraaji.

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Aure, A Few Notes

Une folkeuse parisienne qui chante en anglais, en français et en espagnol signée sur un label flamand, coutraisien en plus. Le pitch n’est pas des plus vendeurs et l’histoire pas gagnée d’avance. Le premier EP d’Aure et l’insolent flair de la jeune maison de disques Mayway Records (Meskerem Mees, The Haunted Youth…) appelle cependant un récit plus proche du conte de fée que de la cruelle déconvenue. Architecte de formation, Aure a ouvert pour le formidable Andy Shauf lors de sa récente tournée européenne et dépose maintenant sur la table une splendide et désarmante carte de visite. Six chansons douces, lentes et épurées. Six morceaux polyglottes qui témoignent de moments de vie en France et au Mexique. (…) The Line fait penser à Alela Diane et à sa grande amie Mariee Sioux. Suddenly flotte tout en légèreté là où seules des Nico et des Vashti Bunyan peuvent nous emmener. Tandis que Todo Lo que Busco laisse pénétrer quelques rayons de soleil latino à travers les vitraux. Le délicat et déchirant Dans la plaine ne donne qu’un aperçu des talents d’une prometteuse auteure compositrice et interprète. Comme dans sa pratique d’architecte, Aure cherche l’épure. Et elle brille dans le dépouillement. (J.B.)

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Danny Brown, Quaranta

Dans un récent entretien au Guardian, Danny Brown revenait sur ses dérives. Comment l’alcool et surtout la drogue l’ont fait toucher le fond. C’est à cet endroit précis qu’est né son nouvel album, Quaranta.  

Le Mr Brown zinzin n’a pas totalement disparu – le rap prog de Tantor produit par The Alchemist, ou Jenn’s Terrific Vacation avec Kassa Overall. Mais le plus souvent, c’est le Dr Danny qui s’épanche. Que ce soit pour délivrer un commentaire plus politique – Y.B.P., pour Young, Black & Poor, avec Bruiser Wolf. Ou revenir sur le chaos amoureux – Celibate avec MIKE ou le slow funk de Down With It. Ce n’est qu’en toute fin que Danny Brown semble trouver un certain apaisement. Par exemple avec Bass Jam, sur lequel il se remémore les cassettes de Mary J Blige sur la route de l’école ou les morceaux de Sade que sa mère lui passait avant de dormir. « Jouer le morceau/Laisser la musique parler pour nous/Et lâcher une larme/avant même d’arriver au refrain », répète-t-il en boucle. La musique, malgré tout.

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Daniel Darc, Cœur sacré

Dix ans après la disparition de Daniel Darc, un disque de reprises rend hommage à l’ange déchu de la chanson rock française. La première qualité de Cœur sacré est sans aucun doute sa cohésion. Pas question ici de courir après le dernier chanteur tendance pour redonner un coup de hype au mythe Darc. Quasi chacun des invités a ainsi un lien plus ou moins ténu avec sa musique. D’Etienne Daho – camarade croisé à l’époque des jeunes gens modernes, au Palace, dès la fin des années 70 – à Jean-Jacques Burnel, (The Stranglers), en passant par Jane Birkin ou Dominique A.

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