Critique | Musique

Joss Stone – LP1

POP | Quand on a une voix TNT, naturellement surpuissante, qu’est-ce qu’on en fait? C’est la question au cour du 5e album de la jeune Anglaise -née en 1987- découverte à l’âge de 16 ans via une fièvre blanche digne des meilleures noires. Onze millions d’exemplaires plus tard, là voilà associée au producteur-compositeur Dave Stewart -de la gloire Eurythmics- pour un disque où elle se remet violemment le larynx à table. D’entrée, Joss interprète, crie, câline, supplie, couine sous toutes les latitudes, chante les aigus comme si les graves les jalousaient et inversement, genre Janis Joplin 2011. C’est louable mais parfois embarrassant dans la mesure où le chant n’est pas une performance olympique et que Janis était l’exception blanche confirmant la règle blues. Certaines voix ne donnent rien, celle-ci donne trop.

PH.C.

Joss Stone, LP1, distribué par Bertus.

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