SOUL | Le plus stimulant, c’est quand le disque d’un inconnu file un tel coup de foudre sec, équivalent musical d’un « jab » de Muhammad Ali.
Gregory Porter, Be Good, distribué par Suburban. ****
SOUL | Le plus stimulant, c’est quand le disque d’un inconnu file un tel coup de foudre sec, équivalent musical d’un « jab » de Muhammad Ali. On est dans ce contexte, humide de grosseurs funky et d’esprit soul qui, c’est sûr, ne pourra jamais être recréé par Pro Tools. L’argument essentiel de ce second album de Porter tient à sa voix de quadra (?) californien, résident actuel de Brooklyn: impressionnante de facilité, sinueuse de naturel, souple et riche, faite de tout le miel de la ruche de Bill Withers ou de celle de Marvin Gaye (cité dans On My Way to Harlem). L’accompagnement, subtil et jazzy, accomplit sa propre mission de salubrité musicale, donnant, s’il le fallait, un supplément de dignité à ce disque formidable.
Ph.C.
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