ROCK | En ces temps pas si nouveaux que ça de fourmillement psychédélique dopés par le rythme de sorties effrayant des maisons de disques, nombre de groupes remarquables et d’albums splendides passent à la trappe ou se morfondent momentanément dans l’oubli.
Une bonne raison de braquer ses projecteurs sur les New-Yorkais de Crystal Stilts, qui signent avec Nature Noir un troisième album impeccable de psychédélisme sombre. Lunettes noires et lumière blanche. Chez ces mecs du label Sacred Bones, les sixties copulent avec les années 80. Dans une cave aux néons blafards dont les soubresauts éclairent le côté tantôt malsain tantôt romantique (à la Jeremy Jay) des lieux, le Velvet Underground se frotte aux Spacemen 3, aux Jesus and Mary Chain et aux Néo-Zélandais de The Clean. Leur leader Hamish Kilgour avait assisté au premier concert de Crystal Stilts en décembre 2003. Louant déjà à l’époque des talents qui ont depuis tapé dans l’oreille de Dean Wareham (Galaxie 500) et Stephen Pastel (The Pastels). Classe hallucinée dans le son, flegme british dans la voix (celle de Brad Hargett), Nature Noir est parfait. Piège de Crystal…
- CRYSTAL STILTS, NATURE NOIR, DISTRIBUÉ PAR SACRED BONES/KONKURRENT.
- LE 22/11 AU KREUN (COURTRAI) ET LE 29/11 À LA MAISON DES MUSIQUES (BRUXELLES).
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