Cinq choses à savoir sur Elliott Smith, mort il y a dix ans

Elliott Smith © Paul Heartfield
FocusVif.be Rédaction en ligne

Le 21 octobre 2003, le chanteur originaire de Portland disparaissait tragiquement dans des circonstances mystérieuses, poignardé en pleine poitrine. Suicide, meurtre? Dix ans plus tard, l’enquête est toujours ouverte et sa voix fantomatique continue de nous hanter.

1. Il a commencé par le rock garage. Né le 6 août 1969 à Omaha, dans le Nebraska, Steven Paul Smith, de son vrai nom, déménage avec sa mère au Texas puis rejoint son père dans l’Oregon, après le divorce de ses parents. À Portland, l’adolescent découvre une scène rock émergente qui donnera bientôt naissance au grunge. En 1991, avec le guitariste Neil Gust, croisé sur les bancs de la fac du Massachusetts, ils forment le groupe de rock garage Heatmiser. Ils publieront trois albums avant de se séparer en 1996.

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2. Son premier album solo ne devait pas sortir. Encore membre de Heatmiser, Elliott Smith enregistre des chansons acoustiques sur un enregistreur quatre pistes. Sa petite amie de l’époque le persuade d’envoyer ce recueil de démos à un label. Roman Candle sort en 1994. L’album révèle les angoisses du jeune homme: drogue, dépression, mal être. Le résultat est brut, effrayant. Dans la lignée du mystique The Madcap Laughs du perturbé Syd Barrett. Jusqu’en 1997, les albums d’Elliott Smith auront un succès modeste. Le grand public découvre son talent d’écriture avec le film Good Will Hunting, pour lequel Gus Van Sant, un vieil ami originaire de Portland lui aussi, lui propose de composer la musique. Miss Misery est nommée en 1998 aux Oscars dans la catégorie « Meilleure chanson originale ». C’est finalement My Heart Will Go On, la BO de Titanic qui remportera la statuette. Dur.

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3. Il était fan des Beatles. Elliott Smith a grandi en écoutant Bob Dylan, Hank Williams Jr. -il porte un tee-shirt à son effigie sur la pochette de Either/Or (1997) – et les Beatles. Le quatuor de Liverpool restera son influence principale: « Je veux être Lennon et McCartney en même temps ». Ce fan de l’album blanc enregistrera Figure 8, le dernier album publié de son vivant, à Abbey Road, le célèbre studio londonien des Fab Four.

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4. Sa mort reste un mystère. Le 21 octobre 2003, Elliott Smith et sa petite amie, Jennifer Chiba, se disputent dans leur appartement de Los Angeles. Elle s’enferme dans la salle de bains, entend soudain un cri et découvre le chanteur, poignardé de deux coups de couteau dans le coeur. L’enquête est toujours en cours. Officiellement, sa mort n’est toujours pas reconnue comme un suicide, même si la dépression chronique dont souffrait le guitariste pourrait le laisser à penser. Son addiction à l’héroïne avait créé en lui une paranoïa dont il n’arrivait pas à se défaire. Mais sept ans après sa mort, et malgré le culte qui règne autour de lui, son entourage reste encore aujourd’hui étonnement silencieux.

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5. Il continue de sortir des disques.From a Basement on the Hill (2004) et New Moon (2007) sont des disques posthumes. Elliott Smith travaillait sur le premier au moment de sa mort. Le deuxième est un double CD qui contient des maquettes dépouillées, enregistrées entre 1995 et 1997. Il existe beaucoup de versions bootleg live, et des enregistrements intimistes qui tournent sur Internet, comme cet album intitulé Grand mal: Studio Rarities qui contient des merveilles comme No Name #6.

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Baptiste Manzinali

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