Au Pukkelpop, la police contrôlera les festivaliers sur les réseaux sociaux
La police d’Hasselt mobilisera pas moins de six personnes sur les réseaux sociaux durant le Pukkelpop pour traquer les bagarreurs, les dealers et même les… terroristes.
« En Belgique, il s’agit d’un premier test du système », explique le chef de police Philip Pirard au Belang Van Limburg. Ce système, c’est l’outil de surveillance néerlandais Twitcident, qui a entre autres été conçu pour pouvoir détecter « si une attaque contre la famille royale des Pays-Bas devait se produire », comme l’explique De Standaard.
Le but est de pouvoir déceler non seulement les fauteurs de troubles et les dealers, mais aussi les conditions météorologiques extrêmes, les problèmes de circulation ou les potentielles menaces terroristes. Les policiers passeront au crible la présence sur les réseaux sociaux d’un certain nombre de mots-clés suspects comme… « joint »: « plusieurs milliers de mots-clés seront scrutés, fautes d’orthographes comprises, explique Sjors van den Dries de Crowdsense. Cela donne énormément de résultats. Reste ensuite à faire le tri… »
Tous les réseaux sociaux « ouverts » seront concernés: Facebook, YouTube, Twitter, Instagram…
L’édition anniversaire du Pukkelpop, qui se tiendra à guichets fermés dès ce mercredi soir, se voudra particulièrement stricte sur la sécurité et notamment l’utilisation de drogues. En outre, le parquet du Limbourg annonçait plus tôt cette semaine qu’il allait mettre en place un système pour que les amendes liées à la possession ou au recel de drogue puissent être payées directement sur place par Bancontact.
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