Critique | Musique

Atoms for Peace – Amok

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

ÉLECTRO | L’enseigne Atoms for Peace ne doit pas tromper: il s’agit bien ici de la suite de The Eraser, album solo de Thom Yorke dont on retrouve la plupart des obsessions (les beats fracturés, les basses ronflantes).

ATOMS FOR PEACE, AMOK, DISTRIBUÉ PAR XL RECORDINGS. ****

ÉLECTRO | Le disque débute avec un motif de guitare solaire aux contours quasi afro. Rapidement pourtant, Before Your Very Eyes prend un virage plus sombre, électro dark et mélancolique qui domine le reste d’Amok. La voix de Thom Yorke, reconnaissable entre mille, n’y est pas pour rien. L’enseigne Atoms for Peace ne doit d’ailleurs pas tromper: il s’agit bien ici de la suite de The Eraser, album solo du bonhomme dont on retrouve la plupart des obsessions (les beats fracturés, les basses ronflantes). Après avoir jammé pendant trois jours avec Flea et Joey Waronker, Yorke est donc reparti avec les bandes qu’il a digérées, redécoupées et remontées, avec l’aide de Nigel Godrich. Malgré le côté fracturé de la démarche, cela n’empêche pas l’album de couler et rouler, par moments même étrangement charnel (Stuck Together Pieces).

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