Critique | Musique

Alela Diane – About Farewell

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

FOLK | Une bonne déception amoureuse, ça vous remet parfois les idées en place.

Alela Diane - About Farewell

En rompant avec son homme, Alela Diane ne s’est pas seulement séparée de son mari. Elle a par la même occasion divorcé de son guitariste (pas très bon d’ailleurs). Et tant qu’on y était de son groupe: The Wild Divine. Le genre de choses qui arrivent quand on mélange le boulot et les affaires de coeur. Abandonnant les arrangements trop prévisibles et poussiéreux, Alela revient en solitaire raconter sa vie et ses déboires sentimentaux à travers un disque sobre où piano, ensemble de cordes et flûte traversière complotent délicatement avec ses jolis arpèges. About Farewell n’a pas le charme dépouillé et la simplicité désarmante de son Pirate’s Gospel mais il est selon elle son album le plus honnête et sincère. Un disque triste, « sombre mais plein d’espoir », où la jeune trentenaire chantonne à l’oreille les dix dernières années de son journal intime. De sa demande en mariage (Hazel Street) jusqu’aux difficiles adieux: « I heard somebody say that the brightest lights cast the biggest shadows. So honey, I’ve got to let you go » (About Farewell)… Heather Broderick (Efterklang, Laura Gibson…) et le batteur Neal Morgan, entendu auprès de Bill Callahan et de Joanna Newsom -autre Californienne originaire de Nevada City-, apportent leur petite touche à ce retour sur le droit chemin.

ALELA DIANE, ABOUT FAREWELL, DISTRIBUÉ PAR PIAS.

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