Stranger Than Kindness

Après s’être arrêté en début d’année à Bozar, Nick Cave aurait dû repasser en avril au Sportpaleis avec ses Bad Seeds. Le crise sanitaire en a évidemment décidé autrement. Le musicien australien n’a pas chômé pour autant. Destiné au départ à une diffusion unique en streaming payant, son live piano solo enregistré à l’Alexandra Palace, baptisé Idiot Prayer, a finalement bénéficié d’une sortie en bonne et due forme. Dans la foulée, le chanteur publie Stranger Than Kindness. Pas vraiment une autobiographie, mais une sorte de plongée dans ses archives personnelles. Hormis un texte de l’autrice Darcey Steinke, elle est essentiellement visuelle. Où l’on retrouve des photos de famille et autres clichés ados. Mais surtout pas mal de carnets de notes (parfois écrits avec son propre sang) et autres artefacts. Des objets collectionnés au fil des années, et qui ont souvent alimenté les paroles d’une chanson, d’un livre, etc. Comme cette sacoche siglée Kylie, reçue lors d’une balade sous XTC, ou encore cette boîte trouvée sur un marché aux puces à Berlin, renfermant trois mèches de cheveux…

Stranger Than Kindness

De Nick Cave, éditions Michel Lafon, traduit de l’anglais (Australie) par Guillaume-Jean Milan, 276 pages. Prix: 47 euros.

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