Steve McQueen, l’indomptable

 » Il était l’acteur de film d’action par excellence. Aucune autre star d’Hollywood ne parvenait à allier comme lui l’élégance et la virilité. C’est presque impossible d’ailleurs« , résume Alec Baldwin. Surnommé « El Bandido » à Greenwich Village parce qu’il était très doué pour piquer de la bouffe et des bières dans les restaurants et les bars, Steve McQueen fut l’un des acteurs les plus mythiques de sa génération. Jusqu’à devenir une véritable icône de la pop culture. Le documentaire de Mimi Freedman raconte le comédien abandonné par ses parents et engagé dans l’armée à 17 ans qui s’est fait connaître grâce à la série Au nom de la loi. Le fou du volant et l’homme à femmes. Le Blob, film devenu culte auquel il a participé pour 2 500 dollars alors qu’il aurait pu choper 10% des recettes. Le Mans, dont il voulait faire la référence des films de course automobile. Ou encore L’Affaire Thomas Crown, avec lequel il commence à jouer les hommes raffinés, lui qui n’avait jamais enfilé un costard de sa vie… Martin Landau, qui a auditionné la même année que lui à l’Actors Studio (ce sont les deux seuls qui ont été retenus sur 2 000 candidats), les acteurs Robert Vaughn et Richard Attenborough, les réalisateurs Peter Yates ( Bullitt) et Norman Jewison ( Le Kid de Cincinnati), son ex-femme, son fils Chad, son prof de karaté et sa doublure cascades brossent le portrait de l’enfant terrible jusqu’à la maladie, la Bible, la fin. Flashs McQueen…