Nothing but the Blues

© Warner Music Film

Martin Scorsese est un grand fan de musique. Martin Scorsese est un grand fan de blues. En 2003, à l’occasion du 100e anniversaire de ce genre musical, le réalisateur de Taxi Driver et des Affranchis a produit une série de documentaires à sa gloire. Glissant même son épisode (Feel Like Going Home, du Mali au Mississippi) au milieu de ceux réalisés par Mike Figgis, Clint Eastwood et Wim Wenders. Marty n’en était pas à son coup d’essai. Nothing but the Blues est plus vieux que ça. Il a fait sa première apparition à la télévision en 1995 aux États-Unis, où il a été nominé pour un Emmy. Il vient juste d’être reconverti en 4K. DVD, Blu-ray et tout le tralala. Et il se retrouve programmé par Arte dans une soirée spéciale Eric Clapton. De (trop) nombreux et (trop) longs extraits d’un concert de Clapton au Fillmore West en 1994 lors duquel il interprète ses standards préférés servent de fil rouge à cette expédition dans l’Histoire du blues. Ainsi qu’une interview dans laquelle il s’étend sur ses sources d’inspiration. Le grand Eric y explique la découverte et les particularités de cette musique qui le fascine, le passionne et le possède. Pendant qu’il donne la leçon, des bouts d’interviews et des images d’archives parfois complètement dingues de Muddy Waters, Howlin’ Wolf, Son House ou encore Robert Johnson donnent le ton. Robert Johnson et son âme torturée. “Le James Dean noir, commente Clapton. Mais qui veut de James Dean quand il a Robert Johnson?

Documentaire de Martin Scorsese.

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