Laurie Simmons

© © The Love Doll/Day 27/Day 1 (New in Box), 2010

Née à New York dans le Queens en 1949, Laurie Simmons est à l’oeuvre depuis les années 70. 1977 marque un tournant dans sa pratique: elle abandonne le noir et blanc pour se consacrer à la couleur. Son site imbibé à l’efficacité anglo-saxonne -on navigue avec une facilité déconcertante- permet de se promener à travers son oeuvre. C’est chronologiquement qu’il faut commencer. La section « Early Black & White » permet de mesurer la dimension conceptuelle d’une approche évoquant Cindy Sherman. À l’époque, Simmons dirige son objectif vers le monde de la miniature, en particulier le mobilier des maisons de poupées. À coup de perspectives décalées et de jeux sur la lumière, le résultat est fascinant. Cette thématique de la poupée reviendra hanter son travail au fil du temps, on pense à The Love Doll, troublante mise en scène d’une créature en plastique conçue pour assouvir les pulsions. Avec talent, Simmons pousse la logique de son humanisation dans ses derniers retranchements. Dans la foulée, on revient avec moins d’émotion sur les séries qui ont fait sa renommée, à savoir Water Ballet -des images de corps immergés- et How We See -dans laquelle l’artiste peint des yeux ouverts sur les paupières fermées de ses modèles.

www.lauriesimmons.net

M.V.

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