La Violence anti-queer ***1/2

© thomas funk/doclights

Ce n’est pas parce qu’on voit aujourd’hui des homosexuels dans des émissions de grande écoute à la télé qu’on ne se fait plus tabasser.” “Tout est fragile. Nos droits sont fragiles. Notre existence même est fragile. La trans- et la LGBT-phobies tuent.” “Il y a des endroits où on ne peut pas montrer qu’on est queer sans s’exposer à un risque physique ou psychique.” Les témoignages se succèdent tous plus accablants les uns que les autres. L’avertissement qui ouvre le documentaire de Tristan Ferland Milewski est tout sauf superflu: “Ce film traite de la discrimination et de la violence à l’égard des queers. Son contenu pourrait réveiller des traumatismes chez les personnes concernées.

C’est qu’on vit dans un monde bipolaire. Un monde où les avancées sociales et législatives sont réelles, mais un monde aussi où les vagues de haine déferlent. “20 euros pour tous ceux qui lui mettront sur la gueule. Adresse ou nom du lycée sur demande.” “Je vais te buter fils de pute. T’as encore rien vu.” “Toi et ta famille, vous allez souffrir. Tu nous supplieras de t’épargner.En France, Max a été victime d’un harceleur. Il a reçu une couronne funéraire noire à son nom et vu apparaître sur Facebook un avis annonçant son propre décès. En Allemagne, Charlotte et Lynda ont été brutalisées en plein jour sous les yeux de leur fille.

Ielles racontent le harcèlement et les crimes de haine dont ielles ont été victimes. La brutalisation des comportements publics (Trump et Bolsonaro ont montré l’exemple). Le sexisme et l’homophobie qui se recoupent… Flippant et accablant.

Documentaire de Tristan Ferland Milewski.

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