LA UNE, LA DEUX… QUOI DE NEUF DANS LEUR JEU? TOUR D’HORIZON ÉMINEMMENT SUBJECTIF DE CE QU’ON JETTE ET DE CE QU’ON GARDE À LA TÉLÉ POUR CETTE RENTRÉE.

Je zappe

Thomas Van Hamme et Stéphane Pauwels: les 2 stars du mercato médiatique ont été accueillies en fanfare sur RTL. Van Hamme présentera ainsi la matinale de Bel, en radio, et prendra le relais de Luc Gilson dans Tout s’explique. Le patriote abonné aux programmes de courbettes aux têtes couronnées sera aussi aux commandes d’une émission au titre profondément répulsif: J’aime mon pays. Stéphane Pauwels, lui, sera le visage des Orages de la vie, qui, contrairement à ce que laisse croire son nom, n’est pas un soap romantique mais une émission qui retrace des destins qui ont basculé. Son trailer visible sur le Net laisse envisager le pire.

60 secondes chrono: Jean-Michel Zecca a un nouveau bébé. Et il semblerait bien que sa couche soit pleine. Principe: des épreuves basées sur des objets de la vie quotidienne (rouleaux de papier toilette, verres d’eau, £ufs, balles de ping-pong…), et des gains allant jusqu’à 100 000 euros. Forcément, ce jeu estampillé RTL va ratiboiser la concurrence comme le faisait 71 avant lui.

Nicolas Bedos: Suite à son explosion médiatique via sa chronique hebdomadaire délivrée dans la Semaine critique de Franz-Olivier Giesbert sur France 2 (sacrifiée au profit d’Avant-premières, voir plus bas), toutes les chaînes le voulaient. Et aucune ne l’aura: Nicolas Bedos est le grand absent de cette rentrée télé. Il souhaitait avoir le temps de jouer (il sera à l’affiche de L’Amour dure 3 ans de Beigbeder) et écrire. On le retrouvera chaque semaine dans Marianne pour une carte blanche.

InterMédias: La direction de la RTBF a choisi de ne pas reconduire son émission d’analyse des médias tant dans sa déclinaison radio que télé. Le paysage médiatique belge francophone ne compte donc plus aucune case dédiée au décryptage de l’actualité médiatique. Et ne devrait pas en accueillir une de sitôt: dans le genre frileux et réticent à ne fût-ce qu’évoquer la concurrence, on a rarement fait mieux que chez nous.

Je mate

Avant-premières: Elizabeth Tchoungui ( lire son portrait en page 44) s’entoure d’un casting de rêve (Véronique Olmi, Charles Dantzig, Christophe Ono-dit-Biot, Diane Ducret, Régis Jauffret et Amanda Sthers) pour décortiquer l’actualité culturelle au sens large. Elle jure de ne rien s’interdire. Et de proposer un live qui ratisse large en fin d’émission. Ce magazine, on en rêvait, France 2 l’a fait. Valérie Donzelli et Philippe Torreton en sont les premiers invités.

Le « live » sur Be TV: La case du jeudi soir de Be 1 s’intitule Direct from US. La chaîne diffusera en effet et entre autres la nouvelle série événement de Spielberg, Terra Nova, 3 jours seulement après sa mise en orbite aux States. De manière générale, la politique de Be TV en matière de séries est judicieuse: cette saison, elle a choisi de nous montrer The Killing, The Borgias, Rubicon… Que du très bon.

Luc Gilson au 13 h de RTL TVI: Luc Gilson représente le TVI qu’on aime (si si, des fois on l’aime), populaire et sympathique. Monsieur Tout s’explique vient prêter sa bouille au journal télévisé, en remplacement de Grégory Willocq devenu rédac’chef. De quoi faire un peu plus mal encore aux audiences de La Une.

The Voice: On jettera un £il, au moins par curiosité. Pas que le principe nous séduise tant que ça (un jury dos aux chanteurs pour ne prendre en compte que leur dimension vocale -donc nier pas mal de paramètres émotionnels), mais un télécrochet, à la RTBF, quand même… Nostalgique de Pour la gloire et -surtout- de Tête d’affiche, on espère que le « charme » opérera encore.

Les nouveaux acolytes de Ruquier: Exit Zemmour et Naulleau, qui à la longue plombaient On n’est pas couché et privaient l’émission d’invités peu friands de pugilats. A la place, Ruquier a engagé 2 femmes, Audrey Pulvar et Natacha Polony, qui titillent les personnalités en plateau depuis le 3 septembre. Les anciens snipers, eux, ont leur propre programme sur Paris Première.

France 3 et le cinéma: on a sabré dans Ce soir ou jamais (devenu hebdomadaire), mais Frédéric Taddeï revient par la fenêtre, et présente une soirée hebdomadaire consacrée au ciné. Avec une programmation des plus alléchantes, qui va du cinéma arabe aux classiques de Claude Chabrol. Taddeï introduira les 2 films du jeudi via des capsules didactiques inspirées de son excellent D’art D’art.

Qui veut épouser mon fils 2: Chef-d’£uvre de comique (in)volontaire, Qui veut épouser mon fils a été LE phénomène télévisuel de l’hiver dernier. A nouveau, la télé se faisait collective, les amis se rassemblaient devant la lucarne pour commenter les frasques de Giuseppe et le collagène de sa mère. Une saison 2 débarque cet automne -TF1 la promet « plus chic ». Pas trop quand même, pliz. l

TEXTE MYRIAM LEROY

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