Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

LA VERSION LONGUE (25 MINUTES DE PLUS) DU DEUXIÈME FILM DE LA SAGA PARAÎT AU BON MOMENT. BIENTÔT LE TROISIÈME ÉPISODE!

The Hobbit – The Desolation of Smaug

DE PETER JACKSON. AVEC MARTIN FREEMAN, RICHARD ARMITAGE, IAN MCKELLEN. 3 H 06. DIST: WARNER.

8

The Hobbit: The Battle of The Five Armies sera sur nos écrans le 10 décembre prochain. Une sortie événement, et le troisième épisode d’une saga que Peter Jackson signe dans la foulée de sa géniale trilogie The Lord of The Rings, adaptée déjà de l’oeuvre de Tolkien. Pour faire patienter les fans, le cinéaste néo-zélandais propose comme à son habitude une version longue (voire très longue) du film précédent, présentée en coffret Blu-ray et DVD et accompagnée de nombreux suppléments… et de la désormais habituelle copie digitale à télécharger grâce à un code fourni. De quoi pouvoir emporter partout, et (re)voir sur à peu près n’importe quel support -y compris un smartphone!- les aventures de Bilbon Sacquet et de ses amis de petite taille, filant vers le château cyclopéen où le dragon Smaug garde jalousement un très précieux trésor.

Trois heures sinon rien

Le coffret contient trois disques (Blu-ray ou DVD), dont le premier propose donc une version du film rallongée de 25 minutes. The Hobbit – The Desolation of Smaug dépasse désormais les trois heures en-dessous desquelles l’ami Jackson ne saurait se résoudre à conclure. Mais pas de longueurs pénibles (à certains, le film pourra même sembler plus… court, un paradoxe de la subjectivité, qu’on doit également à un bon montage!), encore moins de remplissage, dans les images supplémentaires que magnifie un rendu d’une précision superbe. La palette des couleurs, nuances sombres en tête, bénéficie de tout le potentiel numérique, notamment dans la désaturation marquant idéalement certaines scènes cruciales. Sur les deux disques restants, ce n’est pas moins d’une dizaine d’heures de bonus qui attirent le regard -même si la formule ne surprendra guère, étant largement la même que pour les éditions spéciales des autres films inspirés à Jackson par Tolkien. Avec tout juste une interactivité renforcée, et un accent plus prononcé sur une fascinante découverte des paysages réels offrant leur décor au film dans cette Nouvelle-Zélande aux allures de paradis terrestre. Quel meilleur guide aujourd’hui que Peter Jackson, une industrie nationale à lui tout seul et le responsable numéro un d’une progression continue du tourisme dans sa pourtant lointaine patrie (située à une vingtaine de milliers de kilomètres de chez nous)? La visite de ses studios d’effets spéciaux (Weta), à Wellington, est d’ailleurs et désormais au programme de très nombreux touristes…

LOUIS DANVERS

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content