Grégory Privat

« Soley »

Voix éthérée qui vocalise, piano électrique (et autres artifices de studio) prenant le pas sur l’acoustique, Soley est un disque qui secrète l’ennui et l’indifférence. Il faut en effet attendre la dixième plage de l’album ( Sergueï) pour que le pianiste nous propose enfin quelque chose d’un peu plus consistant. Malheureusement, même si le pire est passé, le dernier tiers reste artistiquement largement insuffisant pour relever l’ensemble. Multipliant les tempos lents et les phrases répétitives que traversent parfois quelques traits virtuoses mais aussi une multitude de sons synthétiques sans intérêt, Grégory Privat démontre qu’il est bien de son temps en nous offrant un « jazz » qui tente surtout d’en être le moins possible.

Buddham Jazz BJ0115-1 (Outhere).

4

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