fight club – Sulfureuses, les 24 heures qui ont suivi la sortie de Grand Theft Auto IV ont vu des accros de la série commettre des actes criminels de divers degrés.

Edité par Take 2 Games et développé par Rockstar North, âge 18+, disponible sur Xbox 360 et PS3.

Le quatrième épisode de Grand Theft Auto se répand comme une traînée de poudre dans la presse spécialisée comme généraliste. Libé en a d’ailleurs fait sa Une dernièrement, titrant « le plus grand jeu du monde » avec quatre pages d’analyse. Polémique bien avant sa sortie vu son triangle maudit violence-drogue-sexe, Grand Theft Auto IV commence très mal sa carrière publique. Sans surprise au vu du pedigree de la série. La sortie mondiale du titre de Rockstar North a occasionné de nombreuses ouvertures tardives de chaînes de magasins telles que GameStop et Best Buy dans la nuit du 28 au 29 avril, le jeu n’étant officiellement disponible qu’à cette date. Si de nombreuses files se sont formées dans une ambiance bon enfant aux Etats-Unis et en Angleterre, un jeune homme de 23 ans faisant le pied de grue devant un Game- Station a été poignardé dans le sud de Londres pour avoir essayé de dépasser ses prédécesseurs. Isolé et inédit dans l’histoire de la série, l’incident risque de conforter les détracteurs du jeu. Dans les faits, Grand Theft Auto IV relève plus d’une histoire (18+) épique au formidable gameplay bipolaire (libre et dirigiste) impliquant des gangsters charismatiques et violents que d’une incitation au meurtre.

ADDICT, MAIS à QUEL POINT?

Moins grave, mais tout aussi symptomatique, le blog US de Kotaku.com relate par ailleurs un nombre inhabituel de licenciements en 24 h chez UPS. Plusieurs salariés indélicats de la firme de livraison auraient ouvert des colis badgés Rockstar pour s’approprier le précieux DVD, en rupture de stock dans de nombreux points de vente, même précommandé. GTA risque également de faire date en matière de répression de criminalité informatique. De nombreux joueurs possédant une copie pirate se sont bêtement et involontairement dévoilés via les PlayStation Network et Xbox Live. Leur gamercard, carte d’identité indiquant des statistiques de jeu telles que les missions accomplies, étant accessible au tout venant. Si Microsoft et Sony pourraient retrouver ces resquilleurs, aucune mesure officielle n’a été prise… pour l’instant. En amont, The Pirate Bay adressait un pied de nez à Rockstar et Take 2 son éditeur. Le site Web permettant l’échange de fichiers audiovisuels et informatiques copiés avait temporairement transformé son nom et son logo en Liberty Bay, en hommage au nom de la cité où se déroule Grand Theft Auto IV. Un statut de gangster, ça s’assume!

www.rockstargames.com/grandtheftauto4

MICHI-HIRO TAMAï

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