Enzo Ferrari: le rouge et le noir

© Zenit Arti Audiovisive & Seppi

Ce n’est pas juste un signe ostentatoire de richesse. Emblème du glamour, c’est l’un des objets les plus convoités de la planète. Un symbole de victoire, de puissance, de vitesse, de classe. La Ferrari fait rêver au-delà des amateurs de course automobile et de rutilantes mécaniques. Mais qui était Enzo Ferrari, l’homme derrière les lunettes de soleil? “Ni un génie, ni un assassin, dit-il. Simplement un constructeur.Né en 1898, “Il Commandatore” est le fils d’un fabricant de poutrelles. Un artisan qui gérait un atelier de métallurgie en périphérie de Modène, où il construisait des ponts et des charpentes pour la société des chemins de fer italiens. Après la mort de son père et de son frère pendant la Première Guerre mondiale (il a lui-même failli succomber à la grippe espagnole), Enzo est devenu pilote. Puis s’est mué en entrepreneur, ou en “meneur d’hommes” comme il aimait tant se définir. “Ferrari était perçu comme le pape ou presque. Ses ouvriers étaient prêts à mourir pour lui, avance l’un. “Il était encore jeune à 90 ans. Ça se voyait dans ses yeux. Ils étaient toujours plein de vie, embraie l’autre. Le documentaire d’Enrico Cerasuolo raconte une histoire empreinte de succès et de drames, d’ombre et de lumière. Il tire le portrait d’un mec tiraillé par les plaisirs de la chair et son idéal familial. D’un type qui pouvait licencier et réembaucher un ouvrier trois fois dans la même journée. L’occasion d’évoquer le monde de la Formule 1, le petit cheval cabré ainsi que les liens entre l’industrie automobile et les régimes politiques…

Documentaire d’Enrico Cerasuolo.

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