Elle s’appelait Lucía

Quand Victor jette un premier regard sur la silhouette passant sur un vélo à la place Flagey, si ce n’est pas un coup de foudre, ça y ressemble. On se dit que ça ne durera que le temps d’un été. Mais Victor n’a que ses 20 ans à peine pour lui et tout le reste à combler. La fougueuse Lucía ayant regagné, de rumeur, sa Grenade d’origine, le jeune homme se met en tête de retrouver la belle. Déambulant dans les ruelles de l’Albaicín, vieille ville à flanc de colline andalouse, il retrouve l’objet de son attention. Ne faisant pas état de son hospitalité hasardeuse, il reprend la relation là où il l’avait laissée. Dans un quotidien bohême, de ceux à se mettre à la trompette pour jouer dans la rue, Victor va peu à peu découvrir la  » réputation galante » de son aimée et tenter de se  » montrer capable de recul, d’humour et d’adaptation« . Il y a un peu d’ Auberge espagnole dans cette quête d’une relation définitive et l’expression d’une liberté amoureuse. Pour son premier roman, le Belge Pierre André alterne première et troisième personnes pour une comédie romantique d’apprentissage où l’humour -et une fausse naïveté- l’emporte souvent. Diplômé d’architecture et de lettres, l’auteur connaît bien Grenade où il a vécu et dresse dans son récit une cartographie tendre des lieux et des sentiments.

De Pierre André, éditions Grasset, 180 pages.

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