Coup de tonnerre dans le monde de l’édition de jeu vidéo. Après avoir racheté Mojang ( Minecraft) pour 2,2 milliards d’euros en 2014 puis ZeniMax ( Fallout, Doom, Wolfenstein…) pour 6,33 milliards il y a deux ans, Microsoft s’apprête à débourser 60,56 milliards d’euros pour acquérir Activision Blizzard. Récupérer des machines de guerre comme World ofWarcraft, Diablo, Overwatch et Call of Duty permettra à la firme de Redmond de bétonner le catalogue all you can play de son Xbox Game Pass. Plus qu’un pied-de-nez au label PlayStation, ce mouvement stratégique lui offre également l’occasion de se prémunir contre l’appétit gaming grandissant de Google, Amazon, Apple, Facebook et Netflix. Microsoft précise enfin que ce rachat jouera un rôle-clé dans ses ambitions metaverse, tout en soulignant son désir de ressusciter des franchises dormantes comme Spyro et Crash Bandicoot. Plusieurs analystes émettent d’ailleurs l’hypothèse que ce rachat permettra à Microsoft d’élargir son public vers les plus jeunes puisqu’il inclut King ( Candy Crush), un des développeurs mobiles les plus puissants du monde. Au-delà de l’exclusivité Xbox potentielle du catalogue Activision Blizzard, Microsoft hérite en tout cas d’un éditeur au karma chancelant. Ce dernier a en effet récemment été traîné en justice pour promouvoir une culture du harcèlement sexuel.
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