Dominik Wania

« Lonely Shadows »

Dès les premières secondes, on sait que l’on écoute le disque d’un pianiste produit par ECM. Sonorités cristallines, rythme lent, débit rêveur: Lonely Shadows (le titre) commence comme une caricature de ce que nous a trop souvent proposé le label munichois. Sauf que la suite immédiate, sans s’en démarquer radicalement, nous offre déjà autre chose, une forme d’intériorité par exemple. Titre après titre, l’album va gagner en épaisseur, développant le plus souvent une thématique où le rêve cède la place à la méditation -elle-même s’effaçant, ici et là, devant de soudains élans aux sonorités accidentées qui révèlent que la palette du pianiste américain est bien plus riche que ce que nous imaginions. Recommandé.

ECM 2686 (Outhere).

8

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