Charlie Cunningham

© National

Frame ***1/2

Dès l’entame, Charlie Cunningham annonce la couleur. Après une intro au piano, une batterie discrète lance Shame I Know, ballade d’une humilité infinie, portée par la voix délicate de l’Anglais. Ado, il a pourtant souvent fait saigner les guitares, dans des formations expérimentales à la Mogwai. Quand il voudra se lancer dans des partitions plus volatiles, il sera freiné par sa dyslexie. C’est en Espagne qu’il trouvera la solution, en se formant à la guitare flamenco. Après avoir coloré ses deux premiers albums, elle reste son principal fil rouge (Watchful Eye), mais plus le seul (le piano introspectif de Water Tower). Rappelant les paysage folk de John Martyn ou José González, Frame avance ainsi sur la pointe des pieds. Un peu de douceur dans un monde de brutes.

Distribué par BMG.

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