Avis aux insomniaques, noctambules et curieux… Le 4 octobre, Bruxelles fait Nuit Blanche. La culture ne dort jamais.

Né à Paris en 2002 dans l’idée d’ouvrir la ville au monde de la nuit, le concept s’est répandu comme une traînée de poudre. Ou plutôt comme une étoile filante éclairant les ciels obscurs. Rio De Janeiro, Tokyo, New York, Toronto… Les plus grandes métropoles du monde aujourd’hui ont leur Nuit blanche. En Europe, six capitales (Rome, Madrid, Riga, Bucarest, Istanbul et Bruxelles) £uvrent d’ailleurs au développement et au rayonnement de l’opération culturelle et festive.

La Nuit blanche est une manifestation ouverte à tous et gratuite qui se tient chaque année, à la fin de l’été ou au début de l’automne, une nuit durant. Elle privilégie la création contemporaine sous toutes ses formes. Met en scène l’espace public dans toute sa diversité. Investissant des lieux prestigieux ou appartenant au patrimoine historique et des endroits habituellement fermés ou abandonnés.

La Nuit blanche permet aussi aux villes organisatrices de réfléchir ensemble aux évolutions actuelles des nuits urbaines. De mettre en place des services et modes d’organisation adaptés (en matière d’éclairage, de sécurité, de signalétique, de services, d’économie). Elle est encore l’occasion de promouvoir des formes de mobilité douces (tram, métro, vélo…) et favorise les échanges entre les centres-villes et les quartiers périphériques.

Visites, projections, spectacles, happenings… Expos, images, musique, danse… La Nuit blanche fête la culture plurielle, les arts de la scène et de la rue. Chez nous, l’événement veut surtout mettre en lumière les artistes bruxellois, belges et ce qui fait leur réputation internationale: leur proximité, leur humanité, leur accessibilité.

Bref, la Nuit blanche invite les badauds à s’approprier la ville by night. A se plonger dans son environnement artistique urbain. Concentrée autour de deux pôles (le centre et Laeken), elle proposera, pour sa 7e édition, une quarantaine d’activités et de performances. Vous pourrez entre autres découvrir les machines qui ont écrit l’histoire de l’Acid House. Vous faire tirer un triple portrait. Prendre part à un stratego géant. Participer au tournage d’un film d’ombres muet dans l’hôtel de ville. Ou, plus simplement, faire la fête au Heysel. Un événement à dormir debout. La preuve avec nos trois coups de c£ur.

A Bruxelles, le 4/10 (gratuit).

www.nuitblanchebrussels.be

De 19 h à 5 h, Mont des Arts. www.bxlbylight.be

De 20 h à 2 h, chapelle des Brigittines.http://klang05.free.fr

à la gare centrale, au skate park et aux Brigittines, au Mont des Arts, dans le quartier Anneessens, au parc d’Ossegem (parcours itinérant). www.cimatics.com

Texte: Julien Broquet

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