Critique | Magazine

Boléro: biopic désincarné sur Maurice Ravel

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Titre - Boléro

Réalisateur-trice - D'Anen Fontaine

Casting - Avec Raphaël Personnaz, Dora Tillier, Jeanne Balibar.

Durée - 2 h

Maurice Ravel est au centre du nouveau film d’Anne Fontaine.

Comment naît une œuvre? Quelles sont les rencontres, les émotions qui la font germer? C’est la question à laquelle nous promet de répondre Boléro. Le film débute dans une usine: la symphonie mécanique, c’est la marche du temps qui avance, clame Maurice Ravel. Mais on revient vite en arrière pour s’attarder sur les années qui n’ont de folles que le nom. Le film s’appesantit sur un passé sentimental qui n’éclaire pas autant qu’on le voudrait son Boléro, qui n’arrive qu’au bout d’une heure et dont on voit finalement peu la création.

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Très vite elle se transforme en œuvre-monstre qui dévore son créateur, axe intéressant mais étrangement désincarné. Le jeu comme la réalisation semblent pâtir de la rigidité supposée de Ravel, quand le scénario multiplie les allers-retours temporels, nous perdant encore un peu plus.

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