Au-delà de nos larmes

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Trente-deux morts, des centaines de blessés. Des détonations, des hurlements, des vies dévastées. Un peu comme pour le 11 septembre 2001 (mais à l’échelle belge), tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le matin du 22 mars 2016, lorsque des explosions terroristes ont frappé l’aéroport de Zaventem et la station de métro Maelbeek. Le drame a d’autant plus frappé les esprits que les tueurs sont des enfants du pays. Des mecs nés à Molenbeek, Laeken, Schaerbeek. Le documentaire de Chergui Kharroubi et de Françoise Wallemacq ne revient pas sur ces événements tragiques. Il raconte un rassemblement de victimes pas comme les autres. Imaginé par deux sociologues, le groupe de parole Retissons du Lien réunit des blessés et des familles endeuillées. Des gens qui étaient dans le wagon où le djihadiste s’est fait sauter et des membres de leur famille désireux de se reconstruire. Mais aussi d’autres victimes. Des parents de jeunes radicalisés partis se battre en Syrie. Au-delà de nos larmes, c’est l’histoire de gens qui ont perdu l’espoir et l’insouciance, qui veulent se reconnecter à l’humanité, cherchent un espace de paix entre le pardon et la haine. L’histoire de familles secouées par l’extrémisme religieux. Que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Puis aussi d’une non-croyante et d’une musulmane qui se sont retrouvées ensemble lors d’une messe de Pâques. Un appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle.

Documentaire de Chergui Kharroubi et Françoise Wallemacq.

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