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“Anona”

Derrière le pseudonyme Anona se cache Ella Russell, artiste peintre-musicienne basée à Brighton. Anglaise donc, comme l’indique encore plus clairement sa musique. Soit un (freak) folk qui rappelle volontiers les paysages pastoraux des héros sixties, sur un premier mini-album intrigant. En quelques sept titres (23 minutes en tout), Russell et ses camarades montrent toutefois aussi qu’Anona n’est pas qu’un projet revivaliste. Notamment quand, tels Alice au pays des merveilles, ils glissent dans le terrier et se retrouvent à étirer leurs morceaux en sortant les flûtes psychédéliques ou des guitares jazzifiantes (The Boy and the Lion), quand ce n’est pas la trompette qui amène son velours à la Miles Davis, comme sur Ruby Mountain.

Distribué par Strong Island.

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