Stephen King sans pitié pour 50 Shades of Grey, Hunger Games et Twilight

Stephen King est l'un des écrivains les plus riches au monde avec une fortune estimée à 46 millions de dollars. © REUTERS/Mike Segar
FocusVif.be Rédaction en ligne

Twilight? Du porno pour adolescentes. Hunger Games? Assommant, insipide, peu original. 50 Shades of Grey? De la fiction forte en émotion sexuelle pour jeunes femmes. Dans une interview accordée au Guardian, Stephen King n’y est pas allé de main morte sur les écrits de ses consoeurs.

Non, Stephen King n’est pas un tendre. Spécialement avec ses consoeurs Stephenie Meyer (auteur de Twilight), Suzanne Collins (Hunger Games) et E.L. James (50 Shades of Grey), que l’auteur d’épouvante n’a pas épargnées, lors d’une interview accordée au Guardian à l’occasion de la sortie de son 56e roman, Doctor Sleep.

Lors de l’entretien, Stephen King explique avoir lu Twilight par conscience professionnelle. « Je n’ai pas du tout été impressionné. Les Twilight ne traitent pas du tout des vampires et des loups-garous, mais de la manière dont l’amour d’une fille peut transformer un bad boy en gentil garçon », lance l’écrivain, après avoir qualifié les livres de « porno pour ado ».

Pas de pitié pour les livres à succès

« J’ai lu The Hunger Games et ça ne m’a pas emballé. C’est finalement très proche de The Running Man (un roman qu’il a écrit en 1982, ndlr), qui traite d’un jeu ou des personnes doivent en tuer d’autres, pendant que des téléspectateurs regardent: une satire de la télé réalité », poursuit-il. Bref, Hunger Games est, selon lui, « insipide, assommant et peu original ».

Et Stephen King ne s’arrête pas en si bon chemin. « J’ai lu 50 Shades of Grey et ça ne m’a pas emballé. On appelle ça du mommy porn, mais ce n’est pas vraiment le cas. C’est un roman fort en émotion, sexuellement parlant, qui s’adresse à des femmes âgées de, disons… 18 à 25 ans », ajoute-t-il, décidément très critique (ou éclairé, c’est selon).

Mais l’auteur de Shining se rattrape tout de même en adressant ses louanges à J.K. Rolling (Harry Potter) pour son « fabuleux » roman Une place à prendre, et compare son style à celui d’un Tom Sharpe expérimenté.

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