Critique | Livres

Post Mortem

Les morts revivent sous forme d’ouvriers trimant gratuitement au sein d’entreprises où ils sont l’objet, au mieux, d’ostracisme, au pire, de persécutions… voire de lynchages.

POST MORTEM, DE PIERRE MAUREL, ÉDITIONS GALLIMARD. ***

Les morts revivent sous forme d’ouvriers trimant gratuitement au sein d’entreprises où ils sont l’objet, au mieux, d’ostracisme, au pire, de persécutions… voire de lynchages. Car cette nouvelle génération de travailleurs grisâtres et baveux, les fameux « post mortem », crée de dangereux précédents socio-économiques… C’est tout l’art de Pierre Maurel, déjà remarqué pour Trois déclinaisons et le récent Blackbird, de renouveler, l’air de rien, le thème archi rabâché du zombie par une bonne louche de dimension sociale à la Ken Loach et un rythme enlevé digne d’un film d’action. Reste l’impression que le livre s’achève quand l’histoire commence vraiment, déjà ressentie à la lecture de Blackbird…

V.D.

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