Critique | Livres

Ô dingos, ô châteaux!

POLAR | Polar aux allures de road movie barré, Ô dingos, ô châteaux! joue admirablement du mystère avant de cracher sa Valda dans une apothéose sanguinolente.

Ô dingos, ô châteaux de Tardi, éditions Futuropolis. ****

POLAR | « Quelle âme est sans défaut? » Pas celle de Julie Ballanger, si l’on se penche sur les 5 années passées par la jeune fille derrière les grilles d’une maison de santé. Qu’un riche architecte vienne la sortir de l’asile pour en faire la gouvernante de son jeune neveu est donc relativement étrange. Mais l’homme est un habitué des caprices et personne ne s’en étonne. Sauf le jour où la nurse et le gamin sont enlevés par 3 petites frappes. Là, on se dit que le choix n’était peut-être pas judicieux. On en viendrait même à soupçonner la donzelle d’être de mèche avec les malfrats. C’est oublier qu’un certain Thompson est sur les traces des 2 disparus. Et en matière de tueur, on a rarement fait mieux. Polar aux allures de road movie barré, Ô dingos, ô châteaux! joue admirablement du mystère avant de cracher sa Valda dans une apothéose sanguinolente. Comme les personnages, on déguste.

V.G.

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