Le Belge Michaël de Nijs a conquis le jury de la 32eme édition du Festival international de courts métrages, « Tous courts ». Il remporte deux prix pour son film Le temps d’un sablier.
Le temps d’un sablier, c’est l’histoire d’une rencontre dans un cimetière. Deux inconnus, Robrecht et Sarah, sont venus se recueillir sur les tombes de leurs proches. Lui est venu voir sa mère tandis qu’elle pleure sur la tombe de son jeune fils. Ils finissent par se parler et vont s’installer dans un bar, pour noyer leur chagrin. Robrecht finit par proposer à Sarah une virée à la mer pour lui changer les idées.
C’est cette histoire dramatique qui a séduit le jury du Festival Internationale de Courts métrages d’Aix-en-Provence, connu sous le nom de Festival « Tous courts ». Michaël de Nijs a reçu pour ce film le prix du public et le prix France 3 Libre Court, le tout additionné d’une Mention Spéciale pour la mise en scène et le jeu d’acteurs. Dans les lignes de La Libre, le jeune réalisateur explique son parcours. Depuis plus de dix ans dans le métier, c’est la première fois qu’il réussit à obtenir les subsides nécessaires à la réalisation d’un court métrage. Bien qu’il s’agisse d’un micro-budget, il signe ici une oeuvre récompensée de plusieurs prix.
Il n’était pas le seul belge présent au festival. Sur les 52 films présentés, six étaient belges. Une belle fourchette dans un festival international allant chercher des artistes de la France à l’Argentine, en passant par le Canada et le Chili. On retrouvait notamment parmi les titres sélectionnés: Elena de Mari le Floch et Gabriel Pinto, I love hooligans de Jan Dirk Bouw et Solo Rex de François Bierry. Trois réalisations qui figurent sur la liste des films éligibles pour la prochaine édiction des Magritte du Cinéma belge.
