Critique | Cinéma

Io capitano: trop de clichés et de pathos dans le nouveau Garrone

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© National
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Titre - Io capitano

Réalisateur-trice - De Matteo Garrone.

Casting - Avec Seydou Sarr, Moustapha Fall, Issaka Sawadogo.

Durée - 2 h 02

De son uppercut sur la mafia Gomorra à son thriller canin Dogman en passant par ses fables surréalistes Tale of Tales et Pinocchio, l’identité, le déracinement et les rêves d’une vie meilleure -à la limite de l’(auto)destruction- ont toujours joué un rôle de premier plan dans l’œuvre hétéroclite du styliste italien Matteo Garrone. Jamais ces thèmes n’ont été abordés de manière aussi explicite et, malheureusement, unidimensionnelle que dans cette épopée doublée d’un drame de survie.

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On y suit deux adolescents sénégalais, Seydou et Moussa, qui espèrent conquérir la Forteresse Europe grâce à leur talent musical, mais doivent pour cela braver les déserts, les trafiquants d’êtres humains, l’esclavage et d’autres calamités encore. Garrone enveloppe leur périlleuse odyssée dans des scènes épiques au milieu du désert et fait ruisseler la sueur sur les corps épuisés de façon très photogénique. Il ne parvient cependant pas toujours à éviter les clichés narratifs et le pathos. Ce qui explique que ce film, il est vrai magnifiquement réalisé, contribue au final peu au débat et devient involontairement ambigu et simplificateur.

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