En télé ce soir: un classique de Sydney Pollack et la fabrique des préjugés

En ce soir de jour férié, vous avez le choix: un classique du cinéma On achève bien les chevaux de Sydney Pollack ou un documentaire édifiant sur la fabrique des préjugés.

On achève bien les chevaux

Mercredi 1er mai à 20 h 35 sur La Trois.

Drame de Sydney Pollack. Avec Jane Fonda, Michael Sarrazin, Gig Young. 1969.

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Adapté d’un roman noir publié en 1935 par l’écrivain américain Horace McCoy, ce drame à l’âpreté allégorique prend la forme d’une critique féroce et désenchantée de la société du spectacle où l’amertume le dispute à la démence. Durant la Grande Dépression, des couples de laissés-pour-compte du rêve américain se pressent pour participer à l’un de ces cruels et interminables marathons de danse qui exploitent la misère humaine pour garantir le show. Éternels recalés de la gagne et de la gloire, Robert (Michael Sarrazin) et Gloria (Jane Fonda) font partie des candidats… Réalisé à la fin des années 60, On achève bien les chevaux n’a rien perdu de sa douloureuse pertinence, le film épinglant en une métaphore à peine voilée les ravages mortifères occasionnés par le capitalisme, ici assimilé à un grand cirque déshumanisant qui pousse à la pire des déchéances. À la dureté tragique de son propos répond la belle douceur du regard de cet excellent cinéaste qu’a parfois pu être Sydney Pollack. ● N.C.

Les Préjugés: bienvenue au pays des idées reçues

Mercredi 1er mai à 20 h 30 sur Be Ciné.

Documentaire d’Emmanuel Le Ber.

Les Noirs ont le rythme dans la peau. Les femmes ne savent pas conduire. Les Arabes sont des voleurs… Qu’il soit enfant de l’ignorance ou barreau de nos prisons, le préjugé est partout, plus ou moins profondément enfoui en chacun de nous. Mâle blanc hétérosexuel de plus de 50 ans, Emmanuel Le Ber a voulu le questionner. Alors, il est parti à la rencontre de journalistes, de personnalités, de quidams et de spécialistes. Il a causé avec un vieux sage de 90 ans (Pierre Perret) et une chercheuse qui travaille sur les préjugés et l’intolérance (Nonna Mayer). Il a parlé avec l’humoriste Popeck et une ancienne miss France. Vieilles images d’archives, morceaux de pubs et extraits de films (La Cage aux folles, Gazon maudit) à l’appui, le réalisateur de Les Cons… une espèce presque rare (2018) joue avec l’humour et le deuxième degré pour souligner l’importance des médias et des réseaux sociaux dans la formation de nos opinions, et épingler la formation nécessaire et la création indispensable de lien social. Enlevé mais un peu léger… ● J.B.

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