Parcours d’artistes à Louvain-la-Neuve: 6 photographes à l’honneur
Elisa Brevet
Vincent Peal a un sujet de prédilection: mettre en valeur ceux qu’il considère comme des marginaux. À Bruxelles, il réalise un film documentaire sur ceux-ci, collabore avec Amnesty International et tourne plusieurs clips vidéo à travers le monde.
En 2010, il présente son reportage photo sur les bidonvilles de Bombay et la pollution des plages en Afrique de l’Ouest lors de l’Exposition Universelle de Shanghaï.
Vincent Peal, Maison Mont-Cornillon, avenue des Mespeliers 2, Louvain-la-Neuve
Photographe humanitaire engagée, Rosalie Colfs a beaucoup voyagé. Elle a commencé son métier de photographe lors d’un séjour au Burundi: « par passion d’abord et par conviction ensuite ». Elle aime qualifier son travail avec cette citation: « À l’ombre de nos préjugés se cache une autre humanité. » La photographe a fait de l’être humain dans toute sa globalité et sa complexité, son objet photographique.
Rosalie Colfs, Centre Placet, place de l’Hocaille 1, Louvain-la-Neuve
Pierre Moreau: quartier de la Baraque
Le photographe Pierre Moreau puise son savoir-faire et ses inspirations dans sa carrière de photographe de mode et de publicité et dans sa rencontre avec le sculpteur belge Olivier Strebelle.
Pierre Moreau, Ateliers d’Arts de la Baraque, rue des Artisans 1, Louvain-la-Neuve
« Saisir l’instant en plein vol », tel est l’objectif du photographe aérien Alexandre Laurent. En liant un sens artistique à la complexité que représente la photographie aérienne, il redessine les villes à 18.000 pieds.
Alexandre Laurent, Salle d’exposition du restaurant Loungeatude, scavée du Biéreau, Louvain-la-Neuve
Fasciné par les yeux, Édouard Janssens a fait de l’iris son objet fétiche. Un pari à la fois technique et esthétique avec des photos prises en très gros plans, à 33 centimètres au-dessus des yeux.
Édouard Janssens, sur les murs du Cinescope, Grand-Place, Louvain-la-Neuve
Tombée amoureuse de Bruxelles, cette Française explore une photographie « de cadrage ». Elle s’intéresse particulièrement aux rues, aux gens et aux reflets. Son exposition présente « Les êtres-anges », créatures courantes « À Brussels my belle », capitale du surréalisme. Les objets qu’elle photographie ont des formes humaines, Catherine Minala aime poser des ponts entre le réel et l’irréel. Pour elle: « La photographie a le pouvoir de figer les vivants ».
Catherine Minala,Maison des Coccinelles, place du Plat Pays 20, Louvain-la-Neuve
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