Critique

[critique ciné] Son-Mother, un drame sobre et pudique porté par d’excellents acteurs

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Réalisatrice iranienne venue du documentaire, Mahnaz Mohammadi porte à l’écran un scénario de Mohammad Rasoulof (Un homme intègre) pour ce premier long de fiction confrontant une veuve à un choix déchirant imposé par la violence du patriarcat. Articulé en deux parties, épousant, pour l’une, le point de vue de la mère, pour l’autre, celui du fils, Son-Mother gagne en intensité sans jamais se départir de sa grande rigueur de mise en scène. Porté par d’excellents acteurs, à commencer par le troublant Mahan Nasirinia, qui rappelle par endroits le jeune Jean-Pierre Léaud des 400 coups, un drame sobre et pudique qui observe patiemment les ravages d’une enfance sacrifiée sur l’autel du qu’en-dira-t-on.

De Mahnaz Mohammadi. Avec Raha Kodayari, Mahan Nasirinia, Maryam Boubani. 1h42. Sortie: 06/10. ***(*)

[critique ciné] Son-Mother, un drame sobre et pudique porté par d'excellents acteurs

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