Critique

À la télé ce lundi soir: La Rivière rouge

La Rivière rouge © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

De retour dans le Sud après la guerre de Sécession, Tom Dunson fait ses adieux à sa fiancée, qu’il confie à un convoi de pionniers. Il part au Texas pour installer un troupeau de bétail. Mais le convoi est attaqué et sa fiancée tuée. Il recueille le seul survivant du massacre, le jeune Matthew, qui devient son fils adoptif.

Sans aucun doute un des meilleurs cinéastes américains de tous les temps, Howard Hawks (1896-1977) sut briller dans les genres les plus divers, du polar (Scarface) à la comédie (L’Impossible Monsieur Bébé) et au musical (Les Hommes préfèrent les blondes) en passant par le film « noir » (Le Grand sommeil) et le film d’aventures (Seuls les anges ont des ailes) et bien sûr le western qui lui doit des sommets comme Rio Bravo, El Dorado ou ce formidable Red River programmé aujourd’hui par Arte. John Wayne, acteur emblématique s’il en est, y campe un homme dont la fiancée a été tuée par des Indiens et a recueilli un adolescent rescapé du massacre. Il élèvera le gamin comme son fils, mais un grave conflit les opposera, sur fond d’élevage de bétail et sur le mode du voyage initiatique. Une oeuvre majeure, installant une atmosphère captivante et où Wayne trouve un de ses plus grands rôles face à l’intense Montgomery Clift.

  • WESTERN DE HOWARD HAWKS. AVEC JOHN WAYNE, MONTGOMERY CLIFT, JOANNE DRU. 1948.
  • Ce lundi 20 janvier à 20h50 sur Arte.

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