[Critique ciné] Dirty God, âpre et chaotique
DRAME | Le portrait en mouvement d’une jeune Britannique devant (ré)apprendre à s’aimer, admirablement incarné par Vicky Knight.
L’acide a dévoré sa peau. Lancé par son ex, il l’a défigurée, meurtrie physiquement mais aussi moralement, psychologiquement, au point que la sortie de l’hôpital n’est pas une délivrance mais une nouvelle et terrifiante épreuve. Jade retrouve dans son logement social sa mère et sa fille de deux ans, mais c’est à la recherche d’elle-même qu’elle va devoir partir. Une annonce pour une opération de chirurgie esthétique à prix bradé au Maroc lui semblera venir à point… Dirty God est tout sauf un film confortable. Sacha Polak nous y confronte à des émotions puissantes et déchirantes, parfois contradictoires, sur les pas d’une héroïne jamais idéalisée. Âpre et chaotique, vierge de tout jugement, ce portrait en mouvement d’une jeune Britannique devant (ré)apprendre à s’aimer est admirablement incarné par Vicky Knight.
De Sacha Polak. Avec Vicky Knight, Katherine Kelly, Eliza Brady-Girard. 1h44. Sortie: 10/07. ***(*)
>> Lire également notre interview de la Sacha Polak et notre portrait de Vicky Knight.
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