Bons plans sorties pour le week-end (du 3 au 5/10)

Nuit Blanche 2013 © Alexis Haulot
FocusVif.be Rédaction en ligne

Nuit Blanche, FIFF et autres Francofaune: comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel pour vous pimenter votre week-end.

Nuit Blanche

Le samedi 4 octobre, de 20h à 5h du matin, à Bruxelles

On rappellera que la particularité de la Nuit blanche est « d’organiser sa programmation autour d’un appel à projets lancé auprès des acteurs culturels bruxellois et aux artistes belges et étrangers ». Lesdits projets sont examinés par un Comité de Sélection qui a retenu, en 2014, 35 propositions -22 belges et 13 étrangères- sur un total de 300 candidatures. Une sélection drastique dont le fil rouge décoiffe: soit le 7e art avec, en bonus, la volonté de faire revivre « l’effervescence qui régnait sur les boulevards du Centre ». Ce, notamment, en partant sur la trace des 250 cinémas qu’a comptés Bruxelles depuis 1895. Parmi les temps forts, on pointe l’étonnant Crashed, projeté sur grand écran à la place De Brouckère, ce montage que l’on doit à Marco Laguna fait défiler les images d’accidents spectaculaires dont le cinéma regorge depuis les années 50. On pense également aux sculptures lumineuses de Robert Montgomery qui illumineront la Place des Martyrs. Sans oublier I Know Simply That the Sky Will Last Longer Than I, un film expérimental hypnotique signé par le réalisateur bruxellois Pierre Debusschere et projeté dans le cadre de La Monnaie. Idem pour PendulA, installation interactive (son, vidéo et lumière) vertigineuse imaginée par Todor Todoroff dans la salle désaffectée du Cinéma Marivaux. Bon à savoir: à partir de 2 h du matin, les cinémas du centre proposeront une programmation spéciale explorant la sexualité (Nova, Actor’s Studio, Galeries) et le documentaire musical (Cinéma Aventure).

www.nuitblanchebrussels.be

29e FIFF

Du 3 au 10 octobre à Namur

Voilà 29 éditions maintenant que le Festival du film de Namur célèbre la francophonie avec bonheur, en redessinant au besoin les contours. Ainsi, ce millésime 2014 se propose-t-il d’emmener les spectateurs du… Japon (Tokyo fiancée de Stefan Liberski, présenté en ouverture) au Mali (Timbuktu d’Abderrahmane Sissako), à moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’aller Au beau milieu de nulle part, d’après le titre du premier film du réalisateur vietnamien Nguyen Hoang Diep.

Toutes considérations géographiques mises à part, la sélection ne manque assurément pas d’allure, comptant notamment bon nombre de films remarqués à Cannes pour les uns, à Venise pour les autres. Ainsi le public namurois pourra-t-il découvrir le Mommy de Xavier Dolan, prix du jury sur la Croisette, la Bande de filles de Céline Sciamma, qui avait électrisé la Quinzaine, ou le Alleluia de Fabrice Du Welz, revenant à un esprit voisin de celui de Calvaire. A moins qu’il ne leur préfère, débarquées du Lido, les Métamorphoses de Christophe Honoré, transposées littéralement d’Ovide, ou encore la Terre battue de Stéphane Demoustier, proposé en clôture du Festival. S’y ajoutent une brassée de films guettés avec curiosité, et notamment ceux des régionaux Bernard Bellefroid (Melody) ou Xavier Diskeuve (Jacques a vu), mais encore Que ta joie demeure, du Québécois Denis Côté (omniprésent sur les écrans avec aussi une rétrospective à la Cinematek et une soirée à Bozar), Le Goût des myrtilles, du Belge Thomas de Thier, de retour plus de dix ans après Des plumes dans la tête, et l’on en passe, comme Les Souvenirs de Jean-Paul Rouve, Respire de Mélanie Laurent ou Japanese Dog de Tudor Cristian Jurgiu. Suivant l’habitude, des expositions, animations, rencontres professionnelles et autres échanges de talent(s) complètent un programme que soutiennent une kyrielle d’invités, au rang desquels Michel Piccoli, Anne Dorval, Nabil Ben Yadir ou Pauline Etienne. Sans oublier, last but not least, Audrey Tautou, marraine de charme de cette 29e édition…

www.fiff.be

Secrètes sessions du festival Francofaune

Samedi 4 octobre au VK, Molenbeek

Le rallye Chantons français! n’est plus. En lieu et place, Francofaune prend le relais d’un festival étalé sur trois jours, disséminé dans tout Bruxelles. Derrière le changement de nom, il y a la volonté de booster l’événement tout en préservant sa philosophie: en gros, donner un coup de projecteur sur la chanson française dans ce qu’elle a de plus touchant, remuant, aiguisé, loin « de l’élevage musical intensif, voire industriel ». La priorité est donc donnée aux découvertes, du Québecois Peter Peter au Français Barcella. Sans que cela n’empêche forcément de proposer des « têtes de gondole », comme le carte blanche offerte à Saule, rejoint notamment par JP Nataf, Seb Martel, Camille Bazbaz… A noter que le géant bruxellois participera également aux premières Secrètes sessions, organisées dans le cadre de Francofaune. Soit un grand ramdam qui voit une série de groupes (de MLCD à Balimurphy, en passant par Joy As a Toy) se retrouver pendant trois jours pour préparer un concert unique, qui aura lieu ce samedi au VK molenbeekois.

www.francofaune.be

The Sound of Belgium

Samedi 4/10 au Palais 12, Bruxelles

Fin des années 80, la Belgique faisait danser la planète. Après le docu, The Sound of Belgium débarque au Palais 12 pour ressusciter les heures de gloire de la new beat.

www.tsob.be

Laurent Garnier

Le 4/10 au Fuse, 1000 Bruxelles

Infatigable, inarrêtable, inusable, Laurent Garnier sera comme chez lui au Fuse. A ses côtés, notamment, Charles Siegling (Technasia).

www.fuse.be

Transformers

Du 3/10 au 29/11 au Beursschouwburg, Bruxelles

Le Beursschouwburg ouvre sa saison avec un focus « Transformers », soit un programme thématique sur la métamorphose. « L’idée, explique Tom Bonte, directeur artistique du Beurs, est de nous inviter à réfléchir à d’autres réalités existantes ou possibles, avec des oeuvres de prime à bord apolitiques car on vit dans un monde en métamorphose permanente. » Au cours du festival, on verra ainsi et entre autres Center Jenny, travail des vidéastes américains Ryan Trecartin & Lizzie Fitch: dans un style reconnaissable très pop et agité, ils foncent sur cette jeune génération Internet et nous proposent une virée chez un groupe de filles toutes nommées « Jenny » dans une fureur de vivre « cool et hystérique ». Dans le genre, le plasticien Nicolas Provost crée The Painters où il recycle des vidéos pornos dans une poésie de l’abstraction. En ouverture, Miet Warlop performe Dragging the Bones: solo de métamorphoses en créatures à trois jambes, à trois bras… sous le regard artistique du peintre Michaël Borremans. Autre univers dans Paradise: la chorégraphe portugaise Marlene Monteiro Freitas joue d’une métamorphose sociale avec hommes faibles et femmes dominantes. « Un SM jamais explicite, souligne Tom Bonte, mais plutôt un rituel qui est aussi très drôle. » D’autres ovnis sont de la partie comme une performance sur la voix et sa transformation, une autre sur le pixel ou comment se rendre invisible et des vidéos annoncées « post-Internet art ». Au final, pas mal d’artistes interrogent le corps humain, l’espace ou la réalité virtuelle. Une programmation aux effluves « underground ».

www.beursschouwburg.be

BAM Festival

Jusqu’au 03/10, à Liège

Après le Bozar Electronic Arts Festival, à Bruxelles, c’est le BAM, à Liège, qui enchaînera. Le nouveau rendez-vous centré sur les cultures numériques se partagera entre l’Ecole supérieure des Beaux-Arts et le Cadran, au coeur de la Cité ardente. Contrairement au BEAF bruxellois, la musique ne sera pas la marotte principale de l’événement (qui se terminera malgré tout par une soirée avec entre autres l’Allemand Dominik Eulberg). Conçu par Mike Latono (Los Hermanos), le BAM se centrera en fait surtout sur des performances audio-vidéo, des conférences ou encore un workshop dédié au mapping vidéo.

www.bamfestival.be

Mine de rien

Du 3 au 26 octobre au 33 rue Van Hoorde à 1030 Schaerbeek

Vous les avez certainement déjà croisés au détour d’une rue ou d’une ruelle de la capitale. Les crayons (ou plutôt Créons, comme cela devrait être orthographié), seront dès ce vendredi regroupés dans une expo coordonnée par Caroline Vercruysse (à qui on doit entre autres le docu sur le tag Mauvaises herbes). Pas vraiment l’oeuvre d’un seul graffeur mais plutôt de nombreux anonymes, la symbolique des crayons (une « incitation à la créativité en liberté ») en fait un incontournable du paysage urbain. Il y a deux ans, les crayons s’étaient déjà mis à l’abri sous un toit durant quelques semaines lors de l’exposition « Anonym’Art » à Lezarts Urbains. Rebelotte dès ce vendredi, dans un endroit qui a été tenu secret jusqu’en dernière minute.

http://creons-minederien.tumblr.com

Disco Kids

Dimanche 5/10 de 14 à 18h à Recyclart, Bruxelles

Elle est loin La danse des canards, qui n’amuse guère plus qu’au 73 degrés dans des fins de séminaires éthyliques. Et encore. Aujourd’hui, plus question que, sous prétexte d’avoir moins de 12 ans, les minots n’aient pas accès à la crème de la crème de la créativité musicale et plastique. Pour preuve avec la Disco Kids, qui reprendra du service ce dimanche à Recyclart, et de la boule à facette avec le duo visuel et sonore Gangpol und Mit, pour une après-midi dédiée aux minots, de 2 à 10 ans.

www.recyclart.beNotre article

Music Palace

Jusqu’au 8/02 à la Villa Empain, 1050 Bruxelles

Avec Music Palace, la Fondation Boghossian programme une exposition de premier ordre. Réflexions vibrantes autour d’une onde de choc.

www.villaempain.comNotre article

Les Tailleurs, festival des arts de la rue

Les 4 et 5 octobre à Ecaussines

Deux journées et une soirée consacrées au théâtre d’objets et aux marionnettes, au cirque-en-ciel (acrobates, voltigeurs), à la culture de l’insolite et de la performance (cabinets de curiosités, concerts étranges, etc.). Un large volet de découvertes musicales et théâtrales et de nombreux rendez-vous donnés aux enfants et aux adultes: plus de 40 spectacles et interventions ce week-end à Ecaussines.

www.lestailleurs.be

Sorties ciné de la semaine

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