Critique

Critique ciné: Locke, aussi tendu que prenant

Tom Hardy dans Locke © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Le réalisateur de Locke Steven Knight a tourné en une semaine à peine son « road movie » littéral et passionnant.

Le tour de force est d’abord celui d’un acteur, Tom Hardy. Formidable, comme il l’est aussi dans The Drop. Et ensuite celui d’un réalisateur, Steven Knight, qui tient la gageure de filmer l’acteur dans sa voiture durant la totalité d’un huis clos automobile aussi tendu que prenant. L’histoire et le portrait d’un homme qui prend la route pour rejoindre à l’hôpital une femme qu’il n’a vue qu’une fois, et qui va donner naissance à un enfant dont il est le père. Ivan Locke laisse derrière lui un important chantier dont il est responsable, et une famille qu’il aime et qui l’aime. Au risque de tout perdre. Mais il a décidé de « faire ce qu’il faut », et d’assumer sa responsabilité de géniteur… Le trajet nocturne, les appels téléphoniques où tout se joue…: la réalisation de Knight tient la route et ne nous lâche pas. Tom Hardy est au volant du film comme il l’est de sa bagnole. Et malgré quelques accents psychologiques un peu lourds, l’itinéraire d’Ivan Locke captive, tout en inspirant un questionnement moral, par-delà l’issue d’un film intense.

  • DE STEVEN KNIGHT. AVEC TOM HARDY, RUTH WILSON, OLIVIA COLMAN. 1H30. SORTIE: 01/10.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content