Quel avenir pour la musique live? (Re)tourner à l’étranger

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Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Après presque deux saisons de concerts annulées à cause du Covid, la musique live reprend doucement des couleurs et on se pose légitimement la question d’un « vrai » retour aux affaires, et pas seulement au sein de nos frontières. On a fait le point avec quatre professionnels du milieu: Wallonie-Bruxelles Musiques, Liveurope, Aubergine et Verdur.

Quand les tournées à l’étranger pourront-elles reprendre? Pour les artistes belges qui tournent en rond depuis un an et demi, mais aussi pour les artistes étrangers à qui il tarde de fouler à nouveau le sol belge. Alors que tout le secteur a redoublé d’efforts pour pallier la crise, a bricolé des plans B, C, D, s’est replié sur la solution de fortune des live streams (lire aussi La grande illusion du live streaming), l’été a recommencé il y a quelques semaines à prendre des couleurs avec des événements à petite et moyenne échelle. Les gros poissons se sont mordus la queue (l’annulation du Pukkelpop la semaine dernière, tout juste remplacé par une mini-édition), mais le Covid Safe Ticket laisse à d’autres entrevoir l’éclaircie (un Petit Esperanzah salutaire le week-end dernier). En bref: on est sans doute encore loin du dernier ajustement face au virus.

Il y a quelques semaines, nous animions un débat pour le compte de Court-Circuit autour de la question du retour des tournées à l’étranger, en présence de professionnels du secteur: Julien Fournier (Wallonie-Bruxelles Musiques), Paméla Malempré (Aubergine Artist Management), Elise Phamgia (Liveurope) et Michel Degueldre (Verdur). En voici les temps forts.

Paméla Malempré (Aubergine Artist Management, qui représente des artistes comme Aka Moon, Esinam, Echoes of Zoo…): Tourner à l’étranger dans les conditions actuelles, c’est beaucoup de stress. On partait trois jours pour un concert d’Antoine Pierre dans un tout nouveau festival à Bucarest. On a d’abord cru qu’il faudrait faire un test PCR, et finalement, deux jours avant notre départ, les règles ont changé. Sur le site de la diplomatie, il était écrit qu’on devait remplir le formulaire Business Travel Abroad, puis on a appris que la Belgique avait décidé de ne plus faire de différence entre les voyages touristiques et professionnels. Une fois là-bas, il a fallu remplir le Passenger Locator Form, où on répond à une série de questions pour savoir notamment si au retour, on devra faire une quarantaine, des tests, ou pas. En arrivant à l’aéroport, il y a un premier check où on nous demande où on va. On donne la destination. Là, on apprend par la personne en charge du poste qu’en fait, on n’a pas besoin du test PCR parce qu’on y allait pour raisons professionnelles. Je devais subitement prouver que j’y allais pour raisons professionnelles alors qu’on venait de me dire qu’on ne faisait plus la distinction. On était bien contents d’être rentrés, mais on espérait aussi pouvoir tous revenir. Tu vérifies un peu tous les jours pour être sûr qu’il ne te faut pas un nouveau document. C’est beaucoup de travail de production en plus.

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Julien Fournier (Wallonie-Bruxelles Musiques, agence publique qui soutient l’exportation du secteur musical de la Fédération Wallonie-Bruxelles): Après 18 mois de choses annulées, reportées, re-reportées, on sent bien qu’il y a une appétence du monde culturel pour faire des choses, se lancer. Il y a beaucoup de créativité pour le moment. Beaucoup de gens testent des choses, disent oui à des propositions qu’ils n’auraient peut-être pas acceptées il y a deux ans. Les gens prennent des billets d’avion, préparent des voyages… Les conditions sont souvent un peu foireuses, mais ne sont pas le fait des organisateurs, qui sont eux aussi dans une situation très difficile. Tout le monde travaille avec des châteaux sur des sables mouvants, on ne sait pas si dans deux semaines, tout va changer. Le pass sanitaire, c’est une très belle idée, mais on a tous été échaudés l’année passée avec l’idée de pouvoir recommencer en octobre, avec des choses initialement prévues en mars, et puis finalement ça ne s’est pas fait. Beaucoup d’acteurs du secteur gardent dans le fond de la tête cette espèce de on/off qu’on a fait l’année passée. La créativité et réactivité du secteur est belle à voir, mais on sent qu’il y a de la retenue, parce qu’on n’a pas envie de se cramer complètement, ni financièrement, ni émotionnellement.

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Michel Degueldre (Festival Verdur à Namur. A lancé avec quatre salles européennes de quatre pays différents le programme d’échange Music Moves Europe): On a organisé toute une série de rencontres entre les quatre salles de quatre pays différents (Mezzanine en Ukraine, Firlej en Pologne, Podium Asteriks aux Pays-Bas et Belvédère Namur en Belgique). Le but était de faire tourner les artistes dans chaque pays participant. Au dernier moment, à cause du Covid, tout ce qui était voyage a été annulé. On a été obligés de revoir la politique de l’organisation, et les budgets qui étaient consacrés au départ à la tournée des groupes a été consacrés à la confection de clips. Les budgets devaient absolument être consommés pour 2021, on a donc dû changer le projet du tout au tout, tout en essayant de garder la philosophie de départ qui était de faire connaître les différents groupes dans les différents pays. On s’en sort quand même bien. On va tout faire pour que les tournées se réalisent. Et s’il n’y a pas les budgets, on fera avec les moyens du bord.

Elise Phamgia (Liveurope, réseau d’échange européen entre salles de concerts, coordonné par l’Ancienne Belgique): L’objectif premier de Liveurope, c’est d’encourager nos salles de concert à programmer davantage d’artistes émergents européens non nationaux. Bien sûr, avec le Covid, on ne va pas se mentir, ça a été fortement limité. On s’est demandé comment trouver des alternatives pour stimuler une forme d’export dans un contexte où la circulation est très limitée. On s’est dit que plutôt de promouvoir une grande quantité d’artistes, on allait plutôt miser sur la qualité de l’export. On a créé ce programme de résidences cross-border, où chaque salle a l’opportunité de programmer un artiste émergent européen non national pour une résidence, comme celle qui a eu lieu il y a quelques jours avec l’artiste folk portugais Marino, qui a passé une semaine à l’Aéronef à Lille, à élaborer avec des artistes locaux. L’idée, c’est que l’Aéronef travaille avec des salles en France pour faire en sorte que Marino y soit aussi programmé. On se pose beaucoup de questions aujourd’hui sur la soutenabilité, la durabilité d’une action. On veut explorer cette idée de deep mobility, de mobilité douce dans la manière dont on veut faciliter la circulation des artistes.

Changement de paradigme: soutenir les artistes locaux chez nous ou favoriser les échanges avec l’étranger?

Julien Fournier: La question à se poser, pour commencer, c’est « est-ce que c’est nécessaire? » Évidemment qu’il faut des échanges internationaux, surtout en Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais il est nécessaire de repenser l’export lointain, et spécifiquement le soutien à cet export lointain. Qu’il se fasse au cours de la carrière de l’artiste, c’est normal, et chacun a ses rêves. Mais en tant qu’agence de soutien à l’exportation, la réflexion avait déjà lieu avant la pandémie de recentrer sur les pays limitrophes et les quadriller de manière précise, pour être imbattable sur ces pays, et peut-être moins bons sur les pays comme le Japon, les États-Unis, l’Amérique du Sud, etc. Il y a de vrais marchés là-bas, c’est sûr, mais la question du soutien à l’exportation, elle se fait dans un « sweet spot » dans le développement de carrière qui se fait entre « J’ai fait la Belgique et j’ai tourné partout où c’était possible » et « J’ai un booker aux États-Unis qui m’emmène faire une tournée de 40 dates ». Entre ces deux extrêmes, la question est de savoir si, maintenant que tout est revenu à zéro, on reconstruit de manière radiale en partant de Bruxelles en faisant 300, 500, 600, 1000 km… J’ai l’intention de retravailler l’ensemble des collaborations en partant du point focal de la Belgique et d’arrêter de prendre des avions pour aller faire 25 minutes à Istanbul et revenir. Il y a évidemment des chemins de développement qui vont continuer à se faire, mais réfléchir à des programmes au Japon, ça n’a aucun sens.

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Julien Fournier

Michel Degueldre: Dans les prochains mois, je pense que l’avenir sera très positif pour tout ce qui est musique locale. Parce que tout ce qui est groupes internationaux manifeste une prudence assez importante dans ce qui est tournées; d’autre part il y a une série de groupes locaux qu’on n’a pas entendu depuis longtemps; et puis il y a la partie purement budgétaire d’organisation de concerts où la majorité des groupes locaux sont moins chers que les groupes internationaux. La prudence est de mise pour tous les organisateurs. Je pense qu’à court terme, la musique locale va avoir la priorité sur la musique internationale.

Julien Fournier: Le trajet aérien ayant été arrêté pendant très longtemps, c’est redevenu une question qu’on se pose. Est-ce que je prends vraiment un avion pour aller jusque-là, ou j’y vais en train, en bagnole? En tant que service public, la manière dont on soutient ces choses doit rester réfléchie. On prend en compte cette question de la décarbonisation. On réfléchit à toutes les manières dont on soutient financièrement les opérateurs pour se développer. Favoriser les déplacements bas carbone versus les avions, c’est une question qui se pose pour la première fois de manière très concrète. Comment est-ce qu’on fait? Un remboursement à 50% pour les avions et à 75% pour les trains? Est-ce qu’au-delà d’une certaine distance, on n’intervient plus? J’ai l’impression qu’avec les personnes avec lesquelles je parle dans le secteur, il y a une vraie réflexion, comme tout a été remis à zéro: comment on remet la machine en route, sans repartir dans les travers d’avant?

La rentabilité des tournées à l’étranger.

Paméla Malempré: Ça dépend du niveau de carrière et du niveau de développement dans les pays concernés. Une tournée dans un pays où l’artiste n’est jamais allé, ça va être jouer dans des clubs, ça ne va pas être bien payé, mais c’est un investissement, en espérant qu’à un moment, il y a une reconnaissance. On ne devient pas gros d’un coup. La question de la rentabilité se pose dans un second temps. On peut être aidés par Wallonie-Bruxelles International, qui nous aide énormément dans les déplacements, c’est déjà un énorme coût qu’on s’épargne. Je suis écolo dans l’âme, je n’aime pas prendre l’avion. Mais l’expérience qu’on a faite à Bucarest, ça valait la peine parce qu’on a rencontré des programmateurs de gros festivals là-bas, c’est de la création de réseau. On vit sur un territoire miniature, on ne peut pas se permettre de rester ici.

Le coût des mesures Covid.

Elise Phamgia: Le secteur du spectacle a perdu 90% de revenus en 2020 à cause de la crise, le secteur de la musique en a perdu 76%. Prendre des risques financiers en plus, ça va être difficile. Sur les tournées, qui prend en charge les tests PCR? L’État, la région, la salle de concert? Je n’ai pas de réponse très claire. C’est quelque chose qui mérite une forme de coordination au niveau européen. La Commission européenne a sorti des guidelines pour faciliter la réouverture des établissements culturels au niveau européen, pour proposer de coordonner des recommandations au niveau de la reprise. Espérons que ça puisse être des éléments de réponse pour faciliter le retour.

Sur les tournu0026#xE9;es, qui prend en charge les tests PCR? L’u0026#xC9;tat, la ru0026#xE9;gion, la salle de concert?

Elise Phamgia

Julien Fournier: Nous prenons en charge les tests PCR. Wallonie-Bruxelles Musiques fait partie de Wallonie-Bruxelles International qui donne des aides qui permettent aux artistes de pouvoir aller se produire à l’étranger. Dans ce cadre-là, une opératrice s’est retrouvée, à quelques semaines de devoir partir, à devoir faire des tests PCR à l’aller et au retour, pour cinq personnes: ça faisait 4-500 euros en plus pour des projets qui sont déjà financièrement pas ultra solides, et qui se sont pris une année et demie de « rien ». Pour les artistes dont on soutient le développement à l’étranger, on a fait des avenants pour dire que s’il y a des tests PCR à faire, on les prend en charge. Je pense que c’est primordial. On a de la chance, en FWB, de se trouver dans un secteur assez soutenu en termes de subsides, de contrats-programmes, d’aides à l’enregistrement, à la tournée, au développement international… En Belgique francophone, même si tout ne va pas bien, les choses ont pu un peu s’équilibrer. Je sais qu’il y a beaucoup d’angles morts et de gens qui sont restés sur le carreau, mais en règle générale dans le secteur, on a réussi à passer ce cap avec une bonne partie des personnes qui étaient là au début de la pandémie. Aujourd’hui, dans les commissions auxquelles je participe dans le secteur public, il y a une vraie volonté de se dire que c’est là qu’on est vraiment nécessaire. Les gens dans les cabinets savent qu’il faut y aller. Il y a une conscience assez aigüe du rôle que doit jouer le service public.

Les demandes d’aides.

Julien Fournier: Il n’y a pas d’explosion, parce qu’il y a beaucoup d’attentisme. Pour le moment, on sent que ça bouillonne. Les projets concrets sont en passe de se manifester. Ce qu’on a essayé de faire chez WBI, c’est de tourner le bouton de la bienveillance vers le haut: il y a des choses qu’on n’aurait pas acceptées il y a un an et demi parce que c’était un peu bancal, au dernier moment, demandé en urgence, etc. La question de l’urgence, de la rapidité de la réactivité, c’est des choses qu’on essaie de mettre en place avec le programme actuel, mais qu’on essaie aussi de construire avec de nouveaux programmes, à partir de septembre. Il va falloir être plus rapide sur des propositions, parce qu’on n’a vraisemblablement pas vu la fin des fermetures brutales.

L’importation des groupes étrangers.

Michel Degueldre: Pour l’instant, les propositions de groupes étrangers émergents sont très rares. Mais tout cela est relatif. C’est peut-être rare aussi parce que la pression des groupes locaux est parfois très forte. Manifestement, tout le monde pense que le mois de septembre va être un mois où ça risque de redémarrer pour de bon, dans des conditions correctes. Ce qu’on remarque beaucoup, c’est une pression de la part des groupes belges pour jouer. Et réciproquement, l’offre des groupes émergents étrangers me semble assez faible. Maintenant, il faut savoir qu’à leur niveau, ce n’est pas non plus toujours facile de se présenter, pour des raisons de voyage, de tests…

Elise Phamgia: Je pense qu’il y a un appétit de la part des groupes émergents européens de tourner, c’est juste que c’est encore difficile de se projeter sur une période assez courte. Ça va aussi se jouer de façon concentrique: d’abord avoir des groupes régionaux, puis limitrophes, puis ça va s’étendre progressivement. C’est là aussi qu’on souhaite intervenir avec Liveurope, en distribuant des incitatifs financiers à nos salles de concert, qui sont des filets de sécurité pour pouvoir prendre des risques quand il faudra amener ces groupes-là. Je m’adresse aux groupes belges: il y a aussi des opportunités qui peuvent se présenter dans les autres salles avec lesquelles on travaille. Pour revenir sur la question de l’import, je pense que ça va prendre du temps. On a besoin d’un peu plus de certitudes pour que ça revienne vraiment à plus grande échelle.

Programmer un groupe u0026#xE9;tranger u0026#xE0; l’heure actuelle, c’est quelque chose de relativement dangereux.

Michel Degueldre

Michel Degueldre: Il ne faut pas oublier que pour un programmateur, le fait de programmer un groupe étranger à l’heure actuelle, c’est quelque chose de relativement dangereux, dans le sens où on constate qu’il n’y a pas de stabilité totale au niveau de certains pays: certains reconfinent. Programmer un groupe étranger en septembre-octobre pour ensuite apprendre qu’il ne peut finalement pas venir jouer, c’est un risque important qui n’existe pas avec des groupes locaux qui, eux, sont terriblement demandeurs de pouvoir jouer.

Est-ce qu’on peut être optimiste à l’heure actuelle?

Paméla Malempré: Dans le milieu de la musique, on ne vit pas dans le présent: on vit dans le futur. Quand les choses aboutissent, on est déjà en train de penser à l’après. On est des optimistes dégénérés, parce qu’on est obligés. On n’a pas arrêté d’annuler, de reporter, et c’est tout ce qu’on peut faire. Sinon, on arrête, on change de secteur. Quand on ne peut pas vivre dans l’instant présent, c’est impossible dans le milieu musical. Sauf quand on assiste à un concert où ça y est, on peut vraiment être pleinement là. Mais tout le reste de notre boulot, ce n’est que de la projection et du montage de projet.

Julien Fournier: Le secteur dans lequel on se trouve ne va pas disparaître. Il y a une reconfiguration qui va avoir lieu, des organisations, des labels, des bookers, des managers vont disparaître, mais il y a aussi beaucoup de nouvelles personnes qui vont rentrer sur le marché. Comme on est dans un moment assez unique de rebattage complet des cartes, il y a beaucoup de barrières à l’entrée qui disparaissent. Une personne qui vient de terminer ses études et veut se lancer là-dedans aujourd’hui, il y a deux ans, devait rentrer dans un marché où il y avait des personnes extrêmement bien installées, qui connaissaient tout le monde depuis 40 ans, etc. Il y a beaucoup de tout ça qui va dégager. Toutes les vieilles baronnies risquent d’être ébranlées dans le game au sens large. C’est porteur de bonnes choses pour la suite: les personnes qui arrivent vont se retrouver devant des situations qui sont plus de l’ordre de la feuille blanche que du truc hyper cadenassé. Il va y avoir pas mal de brèches dans ce système qui pouvait avoir l’air impressionnant, difficile à aborder pour de jeunes professionnels qui veulent se lancer. Cette situation ouvre le jeu de manière assez inédite.

On est dans un moment assez unique de rebattage complet des cartes.

Julien Fournier

Paméla Malempré: Ce que le Covid a fait de bon, c’est qu’on se rende compte qu’on n’est pas tout seuls. Que l’union fait la force. Qu’il faut échanger, partager sur nos pratiques. Les bookers et managers ont créé une fédération. Nos métiers assez peu reconnus en FWB, on est dans une réflexion de comment valoriser nos métiers, quelles sont les choses à mettre en place?

Michel Degueldre: Le public a assez attendu, les groupes ont assez attendu. Les statistiques sont positives, on constate que le vaccin fonctionne, que le virus diminue un peu. Je pense qu’il ne faut plus trop réfléchir. Il faut y aller, créer des événements, organiser des concerts, on verra bien. À trop réfléchir, on finit par ne plus rien faire. Je crois que maintenant, il y faut y aller.

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