Top 5 des films sur le clubbing, y a pas que Saturday Night Fever…
Résonnant de la musique des Bee Gees, le film emblématique des années disco, et celui qui fit de John Travolta une star, sous les traits de Tony Manero, kid de Brooklyn et roi du dancefloor. L’acteur virevolte, il est vrai, sur la piste du 2001 Odyssey -ainsi nommé en clin d’oeil à Kubrick- et sa composition sur You Should Be Dancing est un morceau d’anthologie. Le film fera un carton planétaire, et sa bande-son dans la foulée, qui s’écoulera à pas moins de 20 millions d’exemplaires… J.F. Pl.
Empruntant son titre à une chanson de Rob D, le film de Yolande Zauberman fait converger trois personnages dérivant à la surface de l’existence vers un club borgne où un tapis sonore techno accompagne bientôt leurs déambulations incertaines. Le trio Bouchez-Dalle-Zem se dépatouille comme il peut dans une mer de clichés, seule la BO arrachant le spectateur à un ennui abyssal, quand il n’y a pas là une pointe d’humour involontaire -Dalle, envapée, reprenant Ni belle, ni bonne de Barbara… J.F. Pl.
Whit Stillman, le réalisateur de Metropolitan, fait graviter le destin de jeunes yuppies (dont Cate Beckinsale et Chloë Sevigny) autour du Club, temple disco branché du Manhattan du début des années 80. Et réussit à capter quelque chose de l’insouciance de l’époque comme de la légèreté de l’instant, dans un mélange d’humour et de mélancolie. Le tout arrosé généreusement de la musique de Chic, Sister Sledge, Diana Ross ou autre O’Jays, dont le groove ira jusqu’à endiabler le métro new-yorkais… J.F. Pl.
A compter du 4 juin 1976, et du concert des Sex Pistols qui allait tout déclencher, l’aventure musicale de Manchester vue à travers le regard de Tony Wilson (Steve Coogan, formidable), fondateur de Factory Records et bientôt de l’Hacienda, club mythique où « tout d’un coup, tout s’accorda, la musique, la dance, la drogue, la scène, la ville ». Le reste appartient à la légende, revisitée par un Michael Winterbottom particulièrement inspiré, de la tension de Joy Division aux délires lysergiques des Happy Mondays… J.F. Pl.
Pour son quatrième long métrage, Mia Hansen-Love élargit sensiblement le spectre de son cinéma, s’attelant, avec Eden, à un film générationnel. La cinéaste y envisage l’aventure de la French Touch à travers le regard de Paul, un DJ au coeur du mouvement, des premières raves du début des années 90, à l’explosion du courant musical, dont le succès des Daft Punk sera l’expression la plus visible. Lire la critique complète du film. J.F. Pl.
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