Critique

[critique ciné] The Card Counter: polar d’un noir d’encre

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Quatre ans après First Reformed, The Card Counter vient confirmer le sensible regain de forme de Paul Schrader.

Quatre ans après First Reformed, The Card Counter vient confirmer le sensible regain de forme de Paul Schrader. Le cinéaste y met en scène William Tell (Oscar Isaac, magistral), un joueur de poker dérivant de casino en casino, hanté par son passé de tortionnaire à Abou Ghraib. Moment où sa rencontre avec Cirk Baufort (Tye Sheridan), le fils ivre de vengeance d’un ancien compagnon d’armes va infléchir son parcours…

Fil rouge de la filmographie de Schrader, la quête de rédemption trouve une déclinaison aiguisée dans ce polar d’un noir d’encre où le réalisateur questionne la mauvaise conscience de l’Amérique à travers celle de son personnage. Pour un résultat net et sans bavure -si l’on peut dire.

De Paul Schrader. Avec Oscar Isaac, Tye Sheridan, Tiffany Haddish. 1 h 50. sortie: 29/12. ***(*)

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