Critique

[Critique ciné] Seule la terre (God’s Own Country), aussi juste qu’émouvant

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Inscrit dans des paysages à la beauté revêche, quelque chose comme le pendant britannique à Brokeback Mountain.

[Critique ciné] Seule la terre (God's Own Country), aussi juste qu'émouvant

Chez les Saxby, on est fermiers de père en fils. Condition que n’a d’autre choix que d’accepter Johnny, dont les jours se suivent et se ressemblent, au dur labeur dans l’exploitation familiale perdue dans les brumes du Yorkshire succédant invariablement la biture au pub du village, ordinaire dépressif parfois relevé d’une aventure sans lendemain. Routine que vient toutefois bousculer l’arrivée de Gheorghe, saisonnier débarqué pour quelques jours de sa lointaine Roumanie, au contact duquel le jeune homme va s’éveiller à des sentiments inconnus… Chronique rurale, le premier long métrage de Francis Lee conjugue avec bonheur ancrage social et initiation amoureuse, réalisme âpre et appels du romanesque, la sécheresse de la mise en scène n’excluant pas le lyrisme. Soit, inscrit dans des paysages à la beauté revêche, un drame aussi juste qu’émouvant, quelque chose comme le pendant britannique à Brokeback Mountain.

De Francis Lee. Avec Josh O’Connor, Alec Secareanu, Ian Hart. 1h44. Sortie: 21/03. ***(*)

>> Lire également notre interview de Francis Lee.

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