Critique

[critique ciné] Ibrahim, des débuts prometteurs

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Consacrant le passage derrière la caméra du comédien Samir Guesmi, Ibrahim envisage cette relation père-fils sur laquelle plane l’ombre de la mère disparue.

À seize ans, Ibrahim (Abdel Bendaher, révélation du film) est un ado réservé dont la vie se partage entre le foot, son père Ahmed (Samir Guesmi), employé dans une brasserie parisienne, et le lycée Paul Valéry, où son pote Achille (Rabah Naït Oufella) l’entraîne dans des mauvais coups. L’un d’eux vire à l’aigre, ne laissant à son père d’autre choix que de rembourser un vol commis par son fils, sacrifiant par là-même une prothèse dentaire synonyme de promotion. Et leur relation de se dégrader…

Consacrant le passage derrière la caméra du comédien Samir Guesmi, Ibrahim envisage cette relation père-fils sur laquelle plane l’ombre de la mère disparue, avec pudeur, s’appuyant sur une mise en scène dépouillée pour laisser aux regards, aux gestes économes et aux silences le soin de porter l’émotion. Non sans veiller à ouvrir ce récit d’apprentissage sur un champ de possibles, par la grâce notamment de la lumineuse Luàna Bajrami. Des débuts prometteurs.

Drame. De et avec Samir Guesmi. Avec Abdel Bendaher, Luàna Bajrami, Philippe Rebbot. 1h19. Sortie: 23/06. ***(*)

Lire notre interview avec Samir Guesmi.

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