
[critique ciné] Dealer: fatigant et puéril
Jeroen Perceval signe son premier long métrage en tant que réalisateur avec ce drame nocturne.
Comédien belge vu chez Felix Van Groeningen (Dagen zonder lief), Michaël R. Roskam (Rundskop) ou encore Robin Pront (D’Ardennen), Jeroen Perceval signe son premier long métrage en tant que réalisateur avec ce drame nocturne grimaçant assez bêtement fasciné par ses propres clichés où un jeune dealer en situation difficile croit trouver chez un client régulier, par ailleurs acteur à succès, une espèce de père de substitution. Il faut toujours que ça sniffe, que ça jure, que ça baise, que ça hurle, que ça chiale et que ça sue dans cet indigeste catalogue pseudo-branché de cinéma écorché aux tics esthétisants aussi peu inspirés que sa risible petite symbolique de tragédie grecque. Fatigant et puéril.
De Jeroen Perceval. Avec Sverre Rous, Ben Segers, Veerle Baetens. 1 h 44. Sortie: 10/11. *(*)
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