5 séries must-see pour les longs voyages (ou les soirées pluvieuses)

FocusVif.be Rédaction en ligne

Que vous partiez pour un long voyage ou que vous cherchiez une occupation lorsque la pluie bat son plein, voici cinq séries à regarder.

Depuis que Netflix s’est installé dans le game, le nombre de séries a explosé. D’aucuns peuvent ne plus s’y retrouver au milieu de ces catalogues à rallonge, remplis de propositions en tous genres. Voici donc une sélection de cinq séries adaptées à vos longs voyages et soirées pluvieuses.

D’argent et de sang

Les douze épisodes nous entraînent dans l’ivresse nauséeuse d’une folle course à l’argent, nourrie de coups tordus, de provocations, d’humiliations et d’un sentiment de totale impunité, sous la coupole d’un système dérégulé où le mensonge est une drogue dure. Ramzy Bedia est affolant de vérité faux-cul et braillarde. Niels Schneider, qui a remplacé Gaspard Ulliel au pied levé pour le rôle d’Attias, est méritant. Mais quand le vide se fait autour de son personnage, dans les deux derniers épisodes, alors que le sang commence à couler, sa partition nerveuse freine un peu la dynamique d’une fiction ambitieuse, supérieurement éthique et jusque-là parfaitement exécutée.

Ripley

Noir et blanc étincelant et surréel, ambiance kafkaïenne en diable avec notamment ces escaliers omniprésents (ne manque que la petite musique de Brazil)… En quasi-démiurge (il est à la réalisation, au ­scénario et à la production exécutive), Steven Zaillian a façonné-n’ayons pas peur des mots- une véritable série « d’auteur ». On pointera quelques choix contestables, comme sa recherche ­compulsive (kubrickienne?) du cadre parfait. Mais avec ses trouvailles inattendues, comme l’obsession salvatrice de Ripley, féru d’art, pour Le Caravage, Zaillian offre une expérience étonnante et rare, surtout sur Netflix.

Mon petit renne

Protagoniste de Mon petit renne (Baby Reindeer en VO) Donny est un aspirant comédien qui, en attendant que son spectacle de stand-up emporte l’adhésion, sert des bières dans un pub quelconque de Londres. Donny est affublé d’un sens aigu de l’observation, proportionnel à sa gentillesse et sa sollicitude. Aussi lorsque l’atypique Martha débarque au comptoir, visiblement perturbée et en proie à un profond chagrin, il lui offre une tasse de thé. L’acte de naissance d’une amitié atypique qui devient lentement inconfortable et asymétrique puis carrément intrusive. Martha met la main sur son adresse mail et lui envoie des messages aussi nombreux qu’intempestifs et imprévisibles. Toutes les nuits. Rythmant en lettres blanches sur fond noir le chapitrage des épisodes, ils nous montrent l’obsession grandissante de 
l’expéditrice pour son objet. Et s’achèvent par l’appendice bien connu: « envoyé depuis mon iPhone« .

Masters of the Air

On ne l’attendait plus! Masters of the Air jouait jusqu’ici… les filles de l’air. Sœur de Band of Brothers (2001) et The Pacific (2010), la série, basée sur le livre du même nom de Donald L. Miller, avait été annoncée en développement par HBO dès 2013. Puis, en 2019, c’est finalement Apple TV+ qui a hérité du show, une nouvelle fois produit par Steven Spielberg et Tom Hanks. On l’aura compris, Masters of the Air est cette fois consacré à l’US Air Force, et plus précisément à une flotte de bombardiers. Durant la Seconde Guerre mondiale, les B-17 étaient basés en Angleterre, afin de mieux pouvoir pilonner des sites stratégiques de l’Allemagne nazie. Comme ses deux prédécesseurs, la série se base sur des personnages et des faits réels. On suit le centième escadron de la huitième Air Force, tristement connu sous le nom de « Bloody Hundredth », référence aux lourdes pertes qu’il connut. Et en particulier les Majors Gale Cleven et John Egan, amis à la vie, à la mort.

Cristóbal Balenciaga

L’année sera riche en séries biographiques consacrées aux grandes figures de la mode. Avant Christian Dior et Coco Chanel dans The New Look (sur Apple TV+), et son propre Kaiser Karl (Lagerfeld) prévu ce printemps, Disney+ inaugure la saison avec Cristóbal Balenciaga, portrait sobre et patient d’une figure très discrète. Timide, ténébreux, mais d’une minutie qui a fait son succès auprès de l’élite espagnole, Cristóbal Balenciaga arrive à Paris dans les années 1930. Le récit aborde son adaptation difficile au sein de ce nouvel environnement, où règnent les surpuissants Dior et Givenchy, et où Coco Chanel imprime son aura sur tout un monde.

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